Le réchauffement climatique a un impact croissant sur l’ensemble de nos modes de vie. Dans ce cadre, personne ne contestera que des mesures urgentes sont nécessaires pour limiter son impact à tous niveaux. Bien entendu, nos villes n’échappent pas à cette nécessité. Celles-ci doivent revoir leurs infrastructures, y compris au sein des zones résidentielles qui sont pourtant déjà plus vertes. Globalement, nos villes sont beaucoup trop bétonnées, ce qui entraîne une hausse du ruissellement par temps de pluie – et donc le risque d’inondations –, mais aussi du phénomène des îlots de chaleur en cas de sécheresse ou de canicule.
Zones de rencontre
Dans ce contexte, de plus en plus de villes souhaitent réintroduire le vivant et la verdure dans leurs murs et notamment réaménager certaines voies d’accès en ce qu’on appelle des « rues-jardins ». Dans ces rues, l’accent est d’abord mis sur la présence de verdure et la qualité de l’environnement immédiat, bien plus que sur la voiture, c’est-à-dire l’accessibilité ou les zones dédiées au parking.
De nombreuses villes souhaitent donc transformer des quartiers entiers en vastes zones de rencontre, où la vitesse autorisée est limitée à 20 km/h et où la circulation est préférentiellement à sens unique. Mais ces aménagements vont plus loin que la réintroduction de la verdure. En effet, une partie des chaussées ne sont plus construites avec du bitume, mais avec des éléments de béton engazonnés et perméables à la pluie. C’est surtout le cas des zones de stationnement.
Dans la province d’Anvers, la ville de Mortsel fait figure de pionnière dans ce domaine. Les autorités locales souhaitent vraiment apaiser les quartiers et pour se faire, la commune va donc construire plusieurs rues-jardins. « Nous sommes historiquement l’une des communes les plus pavées de notre province, avec plus de 43% de la surface totale
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La présence d’une usine comme Agfa Gevaert avec une grande zone bétonnée, trois grandes routes régionales et l’absence de grandes zones ouvertes sur notre territoire en sont la principale explication. C’est pourquoi nous voulons maintenant mieux coller au ‘Hemelwaterplan‘ [qui vise à lutter contre le ruissellement et la sécheresse] », explique l’échevin Steve D’Hulster (Vooruit – I Love Mortsel).
La poursuite du « Hemelwaterplan » à Mortsel signifie, entre autres, que certaines parties de la Grand-Place seront démolies et agrémentées de verdure tandis qu’il y aura aussi davantage de rues-jardins. A chaque construction ou reconstruction de rue, la ville s’est engagée à opter systématiquement pour plus de verdure et moins de pavés.
Traîner dans la boue
Avec ce nouveau plan d’aménagement, la crainte de certains riverains est naturellement que les autorités aillent un peu trop loin dans leur démarche et que les rues se transforment en chemins forestiers boueux, particulièrement lors des longues périodes pluvieuses, ce qui est évidemment moins agréable et moins pratique pour les déplacements quotidiens à pied et en voiture. L’équilibre écologique est important, mais la facilité d’accès à son domicile, quelles que soient les conditions doit aussi rester un point d’attention central, que ce soit pour aller travailler, faire ses courses ou conduire les enfants à l’école. Non ?
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