Commande gestuelle
Les passagers profitent quant à eux d’un habitacle baigné de lumière par l’impressionnant toit panoramique de 1,6 m2. Celui-ci peut être occulté par un store à commande gestuelle sans contact. Un simple mouvement du plat de la main vers l’avant ou vers l’arrière (devant le capteur situé entre les pare-soleils avant) permet d’en commander l’ouverture et la fermeture.
A l’avant, le meuble de bord est logiquement identique à celui de la berline. Cela signifie que l’on retrouve ses points fort, à commencer par une présentation typiquement Jaguar caractérisée par son levier de vitesses circulaire toujours d’un très bel effet. Mais aussi ses défauts, avec des plastiques durs qui n’ont pas leur place dans une marque premium, sur les flancs de la console centrale et les commandes au volant par exemple. Derrière ce dernier, les compteurs sont virtuels, affichés sur une dalle TFT de 12,3 pouces entièrement personnalisable. Celui-ci permet également d’afficher la navigation en « full screen », à l’instar des dispositifs Audi et Volkswagen. L’afficheur tête haute permet de garder les infos de conduite principales dans le champ de vision, mais son affichage orangé semble un peu daté par rapport aux dispositifs multicolores nets et précis de la concurrence.
Agile, le félin
Là où l’Anglaise n’a rien à envier aux teutonnes, c’est sur le plan du comportement routier. La XF Sportbrake affiche une répartition des masses idéale (50/50) et profite d’un amortissement adaptatif, configurable – au même titre que les autres organes mécaniques – en jouant sur les différents modes de conduite proposés. Dans tous les cas, le break gère à merveille l’art du compromis entre confort et dynamisme, en accentuant l’un ou l’autre aspect, mais sans jamais se faire brutal ou inconfortable. En plaçant tous les curseurs sur sport, les sensations de conduite sont au rendez-vous, notamment grâce à l’excellent paramétrage de la direction doublée d’une précision irréprochable, et à un châssis très équilibré et moins figé qu’à la concurrence.
Publicité – continuez à lire ci-dessous
Le moteur V6 diesel est évidemment le plus à même de lui faire honneur par sa puissance (300ch) et son couple de 700 Nm qui pousse à tous les régimes et assure lors des relances. Et surtout, il se montre bien plus discret à l’oreille que son petit frère, le 2.0 Ingenium proposé en 163, 180 ou 240 chevaux mais dont la sonorité manque cruellement de raffinement. Cela grève un peu le plaisir au volant, mais pas les aptitudes du break anglais, qui reste parfaitement alerte avec cette motorisation quatre cylindres, dont les deux variantes les plus puissantes sont également disponibles en transmission intégrale. Côté essence, le V6 de 380 chevaux est réservé à certains marchés, dont l’Europe ne fait pas partie. Nous devrons donc nous contenter du nouveau 2.0 Ingenium 250ch.
Conclusion
Il eut été dommage que Jaguar ne soit pas revenu sur sa décision. Nous aurions été privés d’un des breaks les plus agréables à conduire du marché !
+
Elégance de la ligne
Praticité du coffre
Châssis dynamique
Direction précise et bien calibrée
Technologie complète
–
Quelques plastiques indignes du premium
Affichage tête-haute daté
Diesel 2.0 trop sonore
Jaguar XF Sportbrake 30d fiche technique
Moteur : V6, diesel, 2.993cc; 300ch à 4.000tr/min; 700Nm 2.000tr/min
Transmission : aux roues arrière
Boîte : automatique 8 rapports
L/l/h (mm) : 4.955/1.987/1.496
Poids à vide (kg) : 1.855
Volume du coffre (l) : 565 à 1.700
Réservoir (l) : 66
0 à 100 km/h (sec.) : 6,6
Prix : 69.770 € TVAC
Puissance : 300 ch
Vitesse maxi : 250 km/h
Conso. mixte : 5,7 l/100km
CO2 : 149 g/km
À la recherche d'une voiture ? Cherchez, trouvez et achetez le meilleur modèle sur Gocar.be