Ce nouveau visage a du caractère ! Peut-être même un peu trop pour une voiture qui est loin d'être aussi agressive sur la route qu'en image, mais bon, on ne va pas lui reprocher d'être agréable à regarder, surtout après des années de Toyota si banales.
Clean
A l'intérieur, c'est plutôt la gomme que les designers ont utilisée. Tout en conservant ses formes générales, la planche de bord semble bien plus “propre” et plus précieuse. Elle est débarrassée de tous ses boutons superflus, du moins en apparence. Car ces boutons sont toujours là, garantissant l'ergonomie du système d'info-divertissement, mais ils sont intégrés – tout autour de l'écran – à une surface parfaitement lisse et tactile. C'est plus élégant, et l'impression de qualité est en net progrès. Signalons au passage que l'Auris peut pour la première fois recevoir des aides à la conduite comme l'avertissement de changement de bande, les feux de route automatiques, la lecture de panneaux routiers et le système anticollision à freinage automatique.
Petit turbo
Le prétexte à ce lifting est l'introduction de deux nouvelles mécaniques. D'abord le 1.6 diesel développé avec BMW qui équipe déjà le monospace Verso, mais surtout le premier petit bloc essence suralimenté de Toyota. Il s'agit d'un 4 cylindres 1.2 de 116 chevaux dont la particularité (pour les connaisseurs) est de pouvoir adopter le cycle Otto ou Atkinson selon les circonstances. Une belle prouesse technique, supposée livrer un excellent compromis performances/économies. En pratique, les accélérations et reprises sont certes honorables pour une voiture de 1.200 kg, mais n'ont rien d'épatantes. Les 1.2 turbo 3 cylindres de PSA et surtout 4 cylindres de VW n’ont pas de mouron à se faire ! Alors, il se rattrape sur la conso ? Lors d'un parcours extra-urbain où on nous promet 4,2l/100km, difficile de faire moins de 6,5. Cette histoire de double cycle, ce sont les deux “tu auras”. Avec un simple “tiens” c'eût probablement été plus convainquant.
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Conclusion
“Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?” semble être une maxime placardée sur les murs, chez Toyota. N'empêche, l'Auris a gagné en séduction et les versions hybride et diesel restent très recommandables.
+
Vrai face-lift
Nouveau look réussi
Habitacle plus séduisant et plus qualitatif
Moteur 1.2 Turbo fiscalement compétitif
Fiabilité Toyota
Confort et insonorisation en progrès
–
Consos du 1.2T décevantes
La Toyota Auris 1.2T en quelques chiffres
Moteur : 4 cylindres turbo, 1.197cc; 116ch de 5.200 à 5.600tr/min; 185Nm de 1.500 à 4.000tr/min
Transmission : aux roues avant
Boîte : manuelle 6 rapports
L/l/h (mm) : 4.330/1.760/1.475
Poids à vide (kg): 1.190
Volume du coffre (l) : 360 – 1.199
Réservoir (l) : 50
0 à 100 km/h (sec.) : 10,1
Prix : 21.200 € TVAC
Puissance : 116 ch
V-max : 200 km/h
Conso. mixte : 4,8 l/100km
CO2 : 112 g/km
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