Commercialisée depuis 4 ans, la génération actuelle de la Toyota Yaris est le second modèle le plus vendu par la marque japonaise dans notre pays. Très importante pour le constructeur japonais, cette citadine vient de faire l’objet d’un facelift de mi-carrière destiné à la remettre au goût du jour. Malgré son âge, la Yaris n’a pas pris une ride et Toyota en est bien conscient puisqu’elle n’a été presque pas retouchée. Seules le design de ses jantes a évolué et une jolie couleur a fait son apparition au sein du catalogue : Bleu Neptune, une teinte associée au toit noir. Pour être complet, on peut ajouter que la grille de calandre est désormais brillante, alors qu’elle était mate auparavant.
Connectivité totale
Heureusement, les nouveautés sont plus nombreuses dans l’habitacle qui reçoit une instrumentation numérique disponible uniquement avec certaines finitions, un écran central de 9 ou de 10,5 pouces et une sellerie avec des garnitures inédites. Le système multimédia Toyota Smart Connect fait son apparition et il est possible de recevoir des mises à jour à distance, tout comme ouvrir la voiture avec son smartphone. Compatible Apple CarPlay et Android Auto sans fil, il dispose également d’une commande vocale qui fonctionne bien. Grâce à une nouvelle caméra et à un radar, l’offre des aides à la conduite a été complétée avec un dispositif d’évitement de collision aux intersections et un régulateur de vitesse adaptatif.
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Plastiques durs
Si l’on est bien assis dans la Yaris et que les commandes tombent naturelles sous la main, on peut toutefois regretter que le mobilier de bord, entièrement noir, soit assez triste et que les plastiques qui le composent soient majoritairement durs. Certains choix sont même surprenants comme les appui-coudes dans les portières qui sont recouverts de tissu mais pas rembourrés ! A l’arrière, l’espace semble particulièrement compté et l’accès n’est pas aidé par des portes qui ne s’ouvrent pas très grand. Comme beaucoup de citadines, la Yaris ne possède par un coffre vaste : avec une capacité de 286 litres, il fait même figure de mauvais élève par rapport à la concurrence.
Bye bye le thermique
A l’occasion du facelift de la Yaris, Toyota a décidé de ne plus commercialiser les versions thermiques en Europe. La mécanique hybride de 116 ch subsiste, secondée par une nouvelle version de 130 ch. Les deux partages le même bloc thermique 1.5 fonctionnant suivant le cycle Atkinson et développant 91 ch. Seule l’électrification a été modifiée et développe désormais 83 ch (contre 80 pour la version 116) pour une puissance combinée de 130ch et 185 Nm (contre 141 Nm). Toyota annonce un 0 à 100 km/h en 9,2 km/h, alors que l’Hybrid 116 fait le même exercice en 9,7 secondes. La consommation annoncée est de 3,9 l/100 km et les émissions restent inférieures à 100 g/km.
Différence intangible
La différence entre la motorisation 130 ch et celle de 116 ch n’est franchement pas flagrante d’autant que la Yaris Hybrid s’apprécie en roulant très cool tant son moteur thermique s’emballe lorsqu’on accélère fort, la faute à la transmission à variation continue (CVT) qui le fait copieusement mouliner. Par rapport à d’autres modèles Toyota, l’isolation phonique semble plus mince et le bruit de machine à coudre de la mécanique devient vite rédhibitoire en phase d’accélération. Par contre, le point positif de la Yaris Hybrid est sa consommation qui est vraiment intéressante si l’on compare avec celle d’un modèle thermique à la puissance équivalente, surtout en milieu urbain. Durant notre essai qui s’est déroulé sur un parcours mixte avec quelques passages sur autoroute, nous avons réussi à obtenir une moyenne de 3,9 l/100 km ! Il est vrai que l’on se prête rapidement au jeu de l’éco-consommation avec cette mécanique hybride qui est la spécialité de Toyota depuis plus de 20 ans.
Conclusion
La version faceliftée de la Yaris n’a malheureusement pas corrigé ses principaux et sa nouvelle mécanique hybride de 130 ch n’apporte pas grand-chose de plus que la 116 ch qui était connue jusque-là. Elle demeure cependant la citadine la plus sobre du marché et sa ligne est particulièrement avenante. Par contre, elle fait payer ses vertus au prix fort puisqu’elle débute à 26.690 € en version 116 ch et à un peu plus de 30.000 € en déclinaison 130 ch ! Elle a beau être garantie jusqu’à 10 ans, la pilule passe difficilement.
La Toyota Yaris Hybrid 130 en chiffres
Moteur : trois cylindres à essence de 1 490cm3 (91 ch, 120 Nm), moteur électrique avant (83 ch), combiné : 130 ch et 185 Nm, batterie lithium-ion.
Transmission : sur les roues avant
Boîte de vitesses : e-CVT
L/l/h (mm) : 3.940/1.745/1.500
Poids à vide (kg) : 1.175
Volume du coffre (l) : 286
0 à 100 km/h (sec) : 9,2
Vitesse maximale (km/h) : 175 km/h
Consommation WLTP (l/100 km) : 3,9
CO2 : 87 g/km
Prix : 32.870 euros
TMC : Flandre : 0 euros ; Wallonie et Bruxelles : 123 euros
Taxe de circulation : Flandre : 275.52 euros ; Wallonie et Bruxelles : 374.48 euros
Ecomalus Wallonie : 0 euros
- Look réussi
- Consommation faible
- Douceur de fonctionnement
- Confort général
- Prix élevé
- Utilité version 130 ?
- Moteur bruyant en accélération
- Plastiques durs
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