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ESSAI Toyota Yaris: un cas à part

La 4e génération de Yaris étonne : 90 millions d'investissements, plus de 900 pièces neuves mais pourtant, bien des éléments restent identiques et toutes les versions n'ont pas été logées à la même enseigne. Explications…

Maxime Pasture | Publié le 2 juin 2017 | Temps de lecture : 9 min

La Toyota Yaris a débuté sa carrière en 1999. Dès 2001, sa construction a pris forme non loin de nos frontières avec la France, à Valenciennes-Onnaing. Dix ans plus tard naissait la troisième génération, suivie un an plus tard par l'apparition de la version hybride. Une exclusivité dans le segment B ! D'ailleurs, la version la plus écologique de la Yaris représentait l'an dernier 42% des ventes en Europe (36% en Belgique). Avec cette 4e génération, Toyota souhaite grimper à plus de 45%!

Il semble toutefois que les clients d'hybrides seraient plus exigeants que les habitués de moteurs thermiques traditionnels. Voilà qui explique déjà que cette version a reçu le plus grand nombre d'améliorations…

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L'amour de l'hybride…

Pour convertir davantage de monde à l'hybride, Toyota a surtout travaillé sur l'amortissement et l'insonorisation. Une fois au volant, aucun doute, l'amortissement se montre beaucoup plus souple et confortable que celui des versions thermiques. Quant à l'insonorisation, difficile à dire mais l'ensemble 1,5 litre essence – transmission CVT (à variation continue) nous a semblé faire moins de bruit que les autres modèles hybrides de la gamme japonaise. Ceci dit, en termes d'agrément, la CVT est fidèle à elle-même : ce n'est toujours pas l'extase mais les ingénieurs japonais persistent car techniquement, ce serait la meilleure solution pour offrir une consommation avantageuse. Pour cette deuxième génération de Yaris hybride, comptez donc 3,3l/100km et des rejets de CO2 de 75 g/km.

Tests à l'appui, il ne faut pas trop se forcer pour rouler plus de 50% du temps en électrique. Mais cela n'empêche pas une consommation réelle de 4,5l/100km, moins bonne que certains diesels. Mais rappelons qu'une hybride demande à être utilisée intelligemment et ne peut pas toujours remplacer le diesel, qui reste plus avantageux pour les gros rouleurs. Par ailleurs, la direction est plus lourde que sur les modèles thermiques et avec le poids en hausse, le dynamisme est moindre, avec plus de roulis (dû aux suspensions plus souples). Mais le châssis reste bon et sécurisant.

Sécurité et intrusion

La sécurité justement, venons-y ! C'est l'un des bons points de cette nouvelle Yaris : le Toyota Safety Sense, qui comprend le freinage automatique d'urgence, la gestion automatique des feux de route, l'alerte de franchissement de ligne et la lecture des panneaux de signalisation, est maintenant proposé de série sur toutes les versions. Ceci dit, rien de tel que les indications de limitations de vitesse liées à la navigation : elles sont plus précises ! Par contre, toujours dans ce domaine, si vous souhaitez vous connecter au net sur le système multimédia via votre smartphone, attention ! D'une part, le système vous rappelle sans cesse que cette opération risque de vous occasionner des frais – merci pour l'info ! – et d'autre part, certaines applications comme Coyote se révèlent hyper intrusives dans la navigation : la carte disparaît pour vous afficher en grand le radar sur lequel vous arrivez ! Heureusement que l'écran TFT 4,2'' du tableau de bord peut encore vous indiquer la direction à prendre…

Moteurs thermiques au top!

Dans le genre petits défaut agaçants, nous avons aussi repéré des couvercles de prise 12V hyper fragiles, des lampes de miroirs de courtoisie qui demandent à être allumée manuellement, des plastiques d'une qualité moyenne pas toujours proprement assemblés et une incapacité à trouver une position de conduite vraiment idéale. Dommage pour un véhicule vendu de base à 14.990 euros. Ceci-dit, l'intérieur, avec la possibilité d'opter pour 4 coloris (bleu, rouge, beige, noir) et le nouveau design extérieur rendent la Yaris beaucoup plus pétillante ! Et son tout nouveau 1,5 litre essence de 111 chevaux, remplaçant du 1,3 litre, est une vraie réussite ! Presque rien à redire si ce n'est qu'il est un peu bruyant. Les modèles thermiques n'ont en effet pas eu droit à une insonorisation optimisée ! Également disponible avec la boîte CVT (+ 1.130 euros), il devrait cependant faire des merveilles lors des futurs tests de consommation. Le trois cylindres 1 litre de 69 chevaux se montre également très vaillant.

Conclusion

Plus dynamique à conduire, plus agressive à l'extérieur, plus colorée à l'intérieur, il est vrai que la 4e génération de Yaris s'est améliorée. Avec sa version hybride exclusive et ses excellentes motorisations classiques, elle devrait connaître une belle carrière…

+

Comportement routier

Moteur 1.5 essence réussi

Amortissement (version hybride)

Toyota Safety Sense de série 

Position de conduite

Détails de finition

Politique d'investissements plutôt étrange

La Yaris 1.5 DUAL VVT-I 5 portes en quelques chiffres

Moteur : 4 cylindres à injection directe essence ; 1.496 cc ; 111ch à 6.000tr/min ; 136Nm à 4.400tr/min

Transmission : aux roues avant

Boîte : manuelle 6 rapports (CVT en option)

L/l/h (mm) : 3.945/1.695/1.510

Poids à vide (kg) : 1.125

Volume du coffre (l) : 286

Réservoir (l) : 42

0 à 100 km/h (sec.) : 11

Prix : 16.350€ TVAC

Puissance : 111 ch

V-max : 175 km/h

Conso. mixte : 5 l/100km

CO2 : 112 g/km

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