L’hydrogène semble être la solution aux besoins énergétiques de demain. Partout des projets plus ou moins avancés se font connaître, à la fois dans le monde de l’industrie, grosse consommatrice d’énergie, mais aussi dans le monde des transports.
Jusqu’ici, on pensait toutefois que l’hydrogène, complexe à stocker et cher à produire ou utiliser (pile à combustible) s’adresserait dans un premier temps aux moyens de transport lourds, tels que les bus, les camions, les trains et les bateaux. Mais rien n’est plus faux, car, venu de Chine, le vélo à hydrogène pourrait aussi bien s’imposer sur nos marchés.
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Dans le pays de l’empire du Milieu, le vélo à hydrogène est déjà bien installé, sans qu’on en ait entendu parler chez nous. Et pourtant, il existe là-bas de vastes flottes de vélos partagés. Leurs avantages ? Pouvoir être « rechargés » en un temps record tout en se montrant particulièrement endurants et donc durables tandis qu’ils n’utilisent pas non plus de lithium.
Des marques et des résultats
Une marque en fait déjà son activité principale : Youon qui propose des flottes en libre-service dans les villes de Shanghai ou Changzhou. Les vélos proposés (Y200) affichent une vitesse maximale de 23 km/h et ils peuvent parcourir 70 km sur une seule « recharge » d’hydrogène.
Concrètement, pour être rechargés, les vélos sont connectés à une station dédiée, un module d’électrolyse en réalité qui se chargera de reconditionner la capsule d’hydrogène qui alimente le vélo en électricité. Le système est méconnu et il arrive pourtant chez nous avec la marque française Alpha qui lance aussi un premier modèle capable d’une autonomie de 150 km et rechargeable en seulement 2 minutes.
Pour le privé aussi
À voir l’évolution du marché, on se dit que les choses pourraient aller très vite. Et que le vélo électrique à batterie pourrait vite être remplacé. En effet, d’autres acteurs sont encore attendus sur ce marché prêt à s’emballer. Comme le fabricant néerlandais Urban Arrow qui s’est associé à Pragma Mobility pour proposer un premier vélo cargo à hydrogène.
De son côté Youon s’apprête à lancer son premier modèle grand public qui, en Chine, sera proposé autour des 1.260 euros. Raisonnable et tout à fait compétitif face à un vélo électrique. Il y a donc beaucoup de chances que ce nouveau mode de propulsion s’ajoute à l’offre existante avec l’avantage d’un plein rapide et d’une durabilité supérieure. À suivre.
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