Depuis plusieurs mois, le marché automobile est plongé dans la tourmente. Depuis la reprise post-Covid et la guerre en Ukraine, les constructeurs doivent en effet faire face à de grosses pénuries de pièces, ce qui a amené à fermer temporairement plusieurs chaînes de production et à ralentir les cadences. Parallèlement, l’inflation a fait aussi son effet avec une montée générale des prix des automobiles.
Dans ce contexte, le consommateur a décidé d’attendre, voire de faire d’autres choix, comme celui d’un véhicule d’occasion. De mois en mois, les ventes se sont effondrées. Rien que sur le premier semestre de 2022, la chute a atteint -15,9% par rapport à 2021. Et comparativement à une année sans crise (2019), la chute atteint même les -37% ! Un gouffre.
Une éclaircie ?
Cela dit, sur ce dernier mois écoulé, une embellie s’est dessinée. En effet, en août 2022, 28.917 voitures neuves ont été immatriculées en Belgique, selon la FEBIAC. Une bonne nouvelle puisqu’il s’agit d’une hausse de 7% par rapport à la même période l’année passée, après 14 mois consécutifs de contraction.
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Certes, ce volume reste encore nettement inférieur à celui du même mois de 2019 qui avait enregistré 19.019 unités de plus, mais voyons le positif, c’est une reprise et on espère qu’elle pourra durer. Sur le cumul des 8 premiers mois de 2022, c’est malgré tout le rouge vif qui domine avec un recul de -12,1% (250.465 unités).
Du côté des marques, Volkswagen récupère sa place de numéro 1 avec une progression de +8,96 %, devant BMW (-1,08%) et Mercedes qui bondit, lui, de plus de 50% par rapport à août 2021. Peugeot se classe 4e (+51,37%), Toyota 5e (+37,91%) tandis que Dacia accroche une étonnante 7e place avec des ventes pratiquement doublées (+97%). La place de la marque low cost (qui l’est en fait de moins en moins) est assez révélatrice par ailleurs du contexte de crise actuel.
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