Les chiffres de Traxio sont formels pour ce début 2024 : les ventes de voitures d’occasion se portent très bien. « Nous avons enregistré des hausses de +6% en mars et de +9% sur le 1er trimestre pour un total de 185.441 unités. C’est très positif. Il n’y a pas de signe de déclin de ce marché », souligne la fédération qui rappelle aussi que ce marché est presque exclusivement réservé aux particuliers qui représentent 90% des acheteurs.
Mais ce n’est pas tout : les acheteurs particuliers semblent aussi revenir en force en ce début 2024 sur le marché du neuf puisque ce sont eux qui ont acquis 40% des 135.140 voitures neuves vendues depuis le début de l’année. Cela contraste donc avec 2023 où les particuliers ne représentaient que 33% des acheteurs sur la même période. Il est clair que l’effet « période salon » (l’événement en tant que tel n’a pas eu lieu) et ses conditions financières avantageuses ont joué un rôle.
La prime soutient le marché en Flandre
Parmi les autres incitants qui ont contribué à doper le marché en ce début 2024, il faut aussi compter avec la prime flamande à l’achat pour les particuliers pour les voitures électriques (5.000 euros pour un neuf et 3.000 euros pour une occasion). Sur le marché des électriques neuves, la progression des immatriculations a doublé partout (+99%), mais encore plus en Flandre, région qui voit l’augmentation atteindre les +139,5%. Et c’est aussi vrai pour les électriques de seconde main : +156% pour la demande nationale, mais +202% rien que sur le territoire flamand. On peut donc partir du principe que le gouvernement a atteint son objectif.
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Le Diesel en souffrance ?
Désormais, les voitures électriques pèsent pour 2,8% du marché de l’occasion, contre 1,7% en 2023. À côté de cela, les motorisations essence et Diesel restent malgré tout les plus prisées : 54,9% de parts de marché pour les essence (+0,4%) et 31,9% pour les Diesel (-3,6%). La part du Diesel dans les achats de voitures neuves se réduit également drastiquement « de -27% pour les particuliers et de -50% pour les entreprises ». Cela s’explique par les doutes des particuliers pour l’avenir du Diesel et de la fiscalité pour les entreprises. Logique.
La Golf est la reine
Bonne nouvelle pour les automobilistes aussi : les prix sur le marché de l’occasion retrouvent une stabilité, ce qui nous éloigne de la période Covid où les prix avaient plus que flambé. « Il y a beaucoup plus de disponibilité », confirme Traxio. Et pour les prix, « ils se sont stabilisés depuis quelques mois, voire ont commencé à diminuer, mais de l’ordre de quelques pour cent. »
Parmi les marques les plus populaires sur le marché de l’occasion, il faut citer Volkswagen, BMW, Mercedes, Opel et Peugeot et cela pas seulement en mars, mais sur l’ensemble du premier trimestre. Volkswagen consolide son statut de leader (+8,6 % à 22.512 véhicules) face à BMW (+5,8 %, 17.709). Et dans cette bataille, la championne est incontestablement la Golf (2.469 unités vendues). Comme quoi, à 50 ans, elle pète toujours le feu.
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