Dans l’ensemble de la transition énergétique, l’abandon de la voiture au profit des transports publics joue un rôle important. Pourquoi pas, car ceux-ci peuvent accomplir les flux quotidiens de population de manière plus efficace et plus écologique. À condition, toutefois, que le réseau de transports publics soit fiable et bien développé, qu’il couvre tous les coins du pays et que les horaires soient larges. Tout cela afin que vous puissiez toujours rentrer chez vous, même aux heures matinales ou tardives. Comme nous le savons tous, il y a encore beaucoup de travail à faire dans ce domaine dans notre pays.
C’est pourquoi une étude récente de l’Agence néerlandaise d’évaluation environnementale (PBL) est intéressante. Après tout, le réseau de transports publics de nos voisins du nord est beaucoup plus étendu et mieux développé, et jouit d’une très bonne réputation. On pourrait donc s’attendre à ce qu’ils soient le choix le plus approprié pour tous les types de déplacements, tant privés que professionnels.
Analyse claire
Étonnamment, ce n’est pas le cas, comme le montre une analyse de l’accessibilité réalisée par le PBL, qui était censée donner un aperçu de la mesure dans laquelle les Néerlandais ont accès aux commodités et aux emplois. Ceux qui ne peuvent pas utiliser de voiture aux Pays-Bas peuvent également se rendre dans de grandes parties du pays en empruntant les transports publics. Pourtant, la voiture reste de loin le moyen de transport optimal aux Pays-Bas, conclut le PBL.
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L’analyse de l’accessibilité montre également que, même aux heures de pointe, la voiture offre le meilleur accès aux installations, tandis qu’aux heures creuses, sa commodité est encore plus élevée. Selon cette étude, les personnes qui dépendent entièrement des transports publics ont un accès « nettement » moins facile aux équipements, en particulier dans les zones rurales ou à la périphérie des villes. Un autre inconvénient des transports publics est que leur accessibilité est réduite pendant les heures creuses, car les trains, les bus et les trams ont tendance à être moins nombreux à ce moment-là. PBL note également que le vélo n’est une alternative que dans et autour des grands centres urbains.
Jeunes et vieux dans le froid
PBL illustre ses conclusions par quelques exemples concrets impliquant des personnes âgées et des jeunes. Par exemple, 30 % des personnes âgées vivant dans des zones rurales, des villages ou à la périphérie des villes ne pourraient pas se rendre à l’hôpital en une demi-heure si elles n’ont pas accès à une voiture, tandis que pour 12 % d’entre elles, cela est même impossible en 45 minutes. Pour les jeunes Néerlandais, la disponibilité d’une voiture par leurs parents aurait également une forte influence sur leur choix d’école, car les transports publics ou le vélo n’offrent souvent pas d’alternative en raison des distances plus longues.
Solutions pratiques
La conclusion est que le débat sur la mobilité devrait se concentrer davantage sur des solutions pratiques. La plupart des gens préfèrent probablement se déplacer en transports publics, pour autant qu’il s’agisse de la meilleure alternative par rapport aux autres modes de déplacement, y compris la voiture. Ces transports publics devraient être au moins aussi rapides, fonctionner à toute heure de la journée, être ponctuels et, de préférence, être moins chers. Et comme ce n’est pas encore le cas aux Pays-Bas (l’un des meilleurs pays à cet égard) , il ne faut pas s’attendre à des miracles en Belgique, où il y a encore beaucoup de travail à faire pour construire un système de transport public décent. C’est, malheureusement la réalité…
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