Mobilité

Trajets domicile-travail : voici la limite mentale à ne pas dépasser pour les automobilistes belges

Les Belges sont nombreux à prendre quotidiennement le chemin du travail en voiture. Mais il y aurait toutefois une limite à ne pas dépasser. En effet, selon une étude menée par SD Worx, les navetteurs belges ressentent une forte pression liée à la durée de leurs trajets. Et il semblerait qu’une heure par jour constitue la limite au-delà de laquelle ces déplacements deviennent nocifs pour leur bien-être mental.

David Leclercq David Leclercq | Publié le 18 sept. 2024 | Temps de lecture : 4 min

Les Belges passent beaucoup de temps dans leur voiture et particulièrement lorsqu’il s’agit de se rendre au travail. Et justement : le spécialiste RH SD Worx a réalisé une enquête auprès d’un bon millier de Belges dans le cadre de la Semaine de la Mobilité qui aura lieu cette semaine, du 16 au 22 septembre.

Cette enquête avait pour but de déterminer à quel moment la santé mentale des automobilistes pouvait être mise à rude épreuve en raison des trajets domicile-travail. Il apparaît qu’à Bruxelles, bien que les travailleurs habitent relativement près de leur lieu professionnel, ceux-ci sont malgré tout très nombreux à passer en moyenne près d’une heure par jour sur les routes avec des distances parcourues avoisinant les 23 km. De ce fait, un quart des navetteurs bruxellois (23%) se disent insatisfaits de la durée de leurs trajets quotidiens. Cette insatisfaction est presque équivalente à celle des habitants du Brabant wallon (26%) et du Hainaut (24%), deux provinces où les temps de déplacement sont également conséquents, selon SD Worx. La situation bruxelloise est en outre exacerbée par le fait qu’un Bruxellois sur cinq passe plus d’une heure et demie sur les routes chaque jour, un chiffre particulièrement élevé comparativement au reste du pays.

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Cette situation difficile s’explique notamment par le fait que Bruxelles attire chaque jour de nombreux navetteurs provenant d’autres provinces, en particulier du Brabant flamand, du Brabant wallon et de la Flandre-Orientale. En moyenne, ceux qui travaillent dans la capitale consacrent 80 minutes à leurs trajets aller-retour, dépassant largement la durée souhaitée par la majorité des Belges qui aimeraient limiter leur temps de déplacement à 30 minutes par trajet, soit une heure par jour maximum.

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Les provinces flamandes : des disparités

En Flandre, les résultats de l’enquête révèlent des disparités entre les provinces. Les habitants de la Flandre-Occidentale se montrent les plus satisfaits du pays concernant leurs déplacements quotidiens. Trois quarts des résidents (73%) estiment que le temps passé sur la route est raisonnable, un taux bien supérieur à la moyenne nationale. En Flandre-Occidentale, la durée moyenne du trajet est de 51 minutes par jour, et seulement 11% des travailleurs se disent insatisfaits de leur situation. La plupart des habitants travaillent dans leur propre province, réduisant ainsi les trajets à environ 37 km aller-retour. Le télétravail reste toutefois moins courant dans cette région, où sept personnes sur dix n’y ont pas recours.

À l’inverse, en Flandre orientale et dans les provinces d’Anvers et du Brabant flamand, les chiffres montrent que plus d’un cinquième des navetteurs passent plus d’une heure et demie sur la route quotidiennement. En Brabant flamand, 53 min sont nécessaires en moyenne pour faire l’aller-retour, avec une distance d’environ 38 km par jour. Malgré cela, sept habitants sur dix se disent satisfaits de cette durée.

Le Limbourg affiche pour sa part des chiffres inquiétants en matière de satisfaction liée aux trajets. À peine plus de la moitié des habitants (53%) se disent satisfaits de leur temps de transport, le chiffre le plus bas du pays. Une personne sur cinq dans cette région considère son temps de trajet comme une véritable perte de temps. Pourtant, les travailleurs limbourgeois se montrent prêts à parcourir jusqu’à 61 km par jour, pour autant que le trajet ne dépasse pas une heure. La durée réelle, avec une moyenne de 55 minutes, approche souvent cette limite. Quatre habitants sur dix passent plus d’une heure chaque jour dans les transports.

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Le Brabant wallon et le Hainaut : les points noirs

Le Brabant wallon reste l’une des provinces les plus marquées par l’insatisfaction des travailleurs concernant leurs trajets domicile-travail. Environ 26% des résidents jugent leurs déplacements trop longs, avec une moyenne de 53 minutes passées sur la route chaque jour, couvrant environ 48 km. Le Hainaut n’est pas en reste, avec 24% de mécontents et des trajets moyens de 46 km. Dans ces deux provinces, un travailleur sur cinq passe plus d’une heure et demie sur la route quotidiennement.

À l’inverse, dans la province de Luxembourg, les trajets sont les plus courts du pays, avec une moyenne de 42 minutes aller-retour. Ce temps réduit explique pourquoi 74% des résidents se disent satisfaits de leurs déplacements quotidiens. Les longs trajets sont une source majeure de stress, ce qui affecte non seulement la productivité des employés, mais également leur bien-être global. Et ça, les employeurs ne s’en rendent en général pas compte. Bientôt, une prise de conscience ?

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