Est-il vraiment utopique de penser que le diesel puisse devenir un jour un carburant « vert » ? Décrié par de nombreuses études, il fait pourtant l’objet de nombreuses recherches afin de le réinventer, de lui donner une seconde chance en le rendant plus propre. Il faut également avouer que le diesel n’est pas près de s’effacer dans de nombreuses applications (transports en commun, poids lourds, etc.) car les solutions alternatives (électricité, hydrogène, LNG, etc.) ne sont pas encore au point ou que leur infrastructure n’est pas assez développée.
À côté des recherches menées par l’équipementier Bosch, on peut également citer les travaux des laboratoires Sandia dont le fonctionnement est chapeauté par le Département de l’énergie des Etats-Unis. Ceux-ci planchent sur le compromis entre la suie et les NOX. En effet, les ingénieurs font face à ce casse-tête depuis quelques années : lorsqu’ils diminuent l’un, l’autre augmente. Charles Mueller, ingénieur chez Sandia a mis au point un système de six tubulures qui dirigent le carburant vers les points d’allumage et qui permet d’éviter ce compromis en obtenant une combustion avec peu ou pas de suie en limitant les excès de diesel. Ce nouveau procédé a séduit Ford et Caterpillar qui ont injecté des fonds dans la recherche des laboratoires Sandia. Selon certaines sources, Toyota serait également intéressé par cette nouvelle technologie.
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