Lotus a toujours poursuivi une seule règle : le poids, c’est l’ennemi. Cette formule, c’est celle de son fondateur, Colin Chapman qui, à raison, a toujours travaillé à la réduction du poids plutôt qu’à l’augmentation inutile de la puissance. Cette approche a laissé des modèles aussi emblématiques qu’historiques : la Lotus Seven, l’Élite (première Grand Tourisme avec carrosserie en plastique) ou encore l’Élise qui a signé à la fin des années 1990 le grand retour de la marque.
Aujourd’hui, c’est l’Emira qui fait les beaux jours de la marque, car le SUV électrique Eletre désormais disponible à la commande n’a plus vraiment l’esprit de la marque. Pas plus que la supercar Evija tout aussi électrique et qu’on attend toujours. Mieux : la moins chère des Lotus, l’Emira s’érige plus que jamais comme la dernière défenseuse des préceptes de Lotus, car elle vient de troquer son V6 de 3,5 litres d’origine Toyota contre un 4 cylindres turbo de 2 litres en provenance de chez AMG.
Moins puissante, mais plus légère
À la lecture de la fiche technique, les puristes seront probablement déçus : la perte de 2 cylindres fait tomber la puissance de 406 ch à 360 ch. Une déchéance ? Pas vraiment, car le couple est 10 Nm plus généreux tandis que le 4 cylindres soufflent son couple maxi sur une plus large plage. Et il y a encore mieux : le 4 cylindres et sa boîte à 8 rapports sont plus légers d’une cinquantaine de kilos que le V6 et sa boîte 6 (1.446 kg contre 1.495 kg), ce qui laisse augurer une agilité et une efficacité en hausse.
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Avant son passage à l’électrique, Lotus semble nous offrir un dernier joli feu d’artifice qui a certes sont prix (la « First Edition » coûte 97.625 euros), mais qui s’érige plus que jamais comme un collector face à des rivales certes engageantes, mais moins exclusives (Toyota Supra GR, Jaguar F-Type P300 R ou BMW M2), exception faite de l’Alpine 110 R qui poursuit la même politique.
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