Le CV du design Sasha Selipanov est plutôt impressionnant : cet ukrainien a notamment travaillé pour Genesis, pour Bugatti et pour Koenigsegg, excusez du peu ! Son dernier projet est pour le moins ambitieux puisqu’il vient de créer Nilu27, sa propre marque de supercars. Le premier modèle qu’il a imaginé est la Nilu, une voiture exceptionnelle qui sera déclinée en deux versions : l’une pour la piste, construite à 15 exemplaires et l’autre, homologuée pour un usage routier, produite à 54 unités. La volonté de Selipanov est de créer un engin qui soit sensationnel et facile à utiliser, conçu à l’ancienne.
Plus de 1.000 ch
Dans cette optique, la Nilu embarquera un V12 atmosphérique développant une puissance supérieure à 1.000 ch. Avec une technologie inspirée de la compétition automobile, celui-ci devrait tolérer des régimes élevés de plus de 10.000 tr/min. On sait qu’il sera développé par la firme néo-zélandaise Hartley Engines qui a notamment planché sur le bloc V8 de la très extrême Ariel Atom. D’une cylindrée de 6,5 litres, ce moteur avec un V ouvert à 80 degrés est original à plus d’un titre. Par exemple, il aspire l’air à l’extérieur de la voiture tandis que ses échappements remontent vers le haut de la carrosserie via un impressionnant collecteur terminé par trois sorties. Le V12 est associé à une transmission manuelle à 7 rapports dont la commande dispose d’un verrou empêchant de passer en marche arrière par inadvertance. Les suspensions bénéficient quant à elle d’une double triangulation. Posée sur des roues de 20 pouces à l’avant et 21 à l’arrière, chaussées de pneus Michelin Pilot Sport Cup 2R, la Nilu dispose de freins en carbone-céramique fournis par Brembo.
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Analogique
Inspirée des plus beaux sport prototypes des années 60, la Nilu est équipée de portes papillon surmontées de deux bulles en verre. La face avant est composée de deux énormes prises d’air béantes alors que la partie arrière est limitée à sa plus simple expression, laissant admirer son collecteur d’échappement incroyable et son diffuseur en carbone attaché à deux simples tiges très fines. Cette expression de créativité débordante de Selipanov fait contraste avec l’habitacle qui est traité de façon minimaliste. Aucun système multimédia n’est installé dans la voiture : le seul écran présent assure la rétrovision. Très dépouillée, la planche de bord ne compte pas beaucoup de commandes. A noter que les sièges sont fixes, seuls le pédalier, les appuie-têtes et les rétroviseurs sont réglables. La Nilu fera sa grande première lors de la Monterey Car Week. Le premier exemplaire de cette divine supercar sera assemblé aux Etats-Unis dans les prochains mois.
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