La technologie destinée à rendre les voitures autonomes est de plus en plus proche de la production en série. Grâce à l’interconnexion entre les différents véhicules, celles-ci peuvent circuler de manière en convoi, sans que leurs conducteurs doivent encore intervenir, ce qui devrait permettre une circulation beaucoup plus fluide et donc plus rapide et plus sûre. Ainsi, les feux de signalisation, par exemple, ne doivent pas constamment passer au vert pour que le croisement des véhicules aux intersections se fasse sans heurts et en toute sécurité.
Les voitures ordinaires se connectent
D’accord, la technologie de la conduite autonome doit encore être perfectionnée, la législation doit être adaptée et l’infrastructure devra également subir quelques changements pour accueillir les voitures autonomes dans le trafic. Pour ce dernier point, des chercheurs de l’université d’État de Caroline du Nord ont eu l’idée d’ajouter une lumière supplémentaire aux feux de signalisation : une quatrième phase blanche, en plus des actuels rouge, orange et vert.
Ce feu blanc s’allumera lorsqu’il y aura suffisamment de voitures autonomes connectées dans les environs, permettant ainsi au trafic de suivre son cours de manière « autonome ». Qu’en est-il des voitures « normales » ? Elles rejoindront simplement la file d’attente derrière celles qui sont autonomes, sans avoir à se soucier du risque d’accident. Si la situation change parce qu’il y a à nouveau moins de véhicules autonomes sur la route dans cette zone, les feux de signalisation fonctionneront simplement à nouveau à l’ancienne, avec trois couleurs : rouge, orange et vert.
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10 % d’embouteillages en moins
Le grand avantage des voitures autonomes est qu’elles roulent de manière plus fluide et progressive, ce qui réduit les embouteillages. Selon les mêmes chercheurs, avec seulement 10 % de voitures autopilotées sur les routes, il y aurait déjà 3 % d’embouteillages en moins. Si ce chiffre passe à une automobile sur trois, les embouteillages diminueraient déjà de 10 %. Par conséquent, ce projet mérite certainement une chance. Mais en même temps, une question se pose : que se passera-t-il si le système échoue ? Entraînera-t-il un accident collectif ? Et qui sera alors responsable : le conducteur, la marque automobile ou le gouvernement local ?
Bien sûr, ce concept de circulation en voiture entièrement autonome ne sera pas introduit rapidement, et certainement pas partout. Il faut avant tout qu’un nombre suffisant de véhicules autonomes soient en circulation et, en outre, que les feux de circulation soient partout adaptés, ce qui sera certainement un travail de longue haleine.
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