Le gouvernement s’est engagé fermement en faveur de la sécurité routière, et ce, notamment en faisant respecter plus strictement les limitations de vitesse. À cette fin, une politique de tolérance zéro a été introduite tandis que les autorités ont aussi décidé d’élargir l’usage des radars-tronçons sur nos routes.
Les premières projections indiquent que ce nouvel outil de répression devrait provoquer un véritable tsunami d’amendes. En effet, selon les chiffres des centres de traitement régionaux de la police fédérale — et qui viennent d’être communiqués par la ministre de l’Intérieur, Annelies Verlinden (CD&V) – près de 2,2 millions d’amendes pour excès de vitesse ont été dressées en 2020.
Cela dit, lorsque les autres radars-tronçons seront installés et que le personnel supplémentaire aura été engagé pour traiter les données, il est attendu que le nombre d’amendes dressées annuellement passe à 5 millions. Si tel est le cas, l’opération rapportera plusieurs millions d’euros supplémentaires à l’État chaque année. Une manne non négligeable, mais qui pose encore une fois la question de la finalité de ces manœuvres : les revenus ou la sécurité routière ?
139 radars-tronçons actifs
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Actuellement, 139 radars-tronçons sont opérationnels dans tout le pays dont 72 sont reliés aux centres régionaux de traitement de la police. Dans les mois à venir, 36 radars tronçons supplémentaires seront activés, dont 12 en Wallonie et 24 en Flandre. À Bruxelles, trois nouveaux radars-tronçons ont été installés cette année : dans la Mariemontkaai, dans la Demetskaai à Anderlecht et dans l’avenue Bordet à Evere. Cette liste n’est évidemment pas exhaustive. Elle va encore s’allonger fortement dans les moins à venir.
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