En 1989, Renault retrouve la Formule 1 suite à un partenariat avec l’écurie Williams. Une nouvelle ère commence : celle du V10, architecture succédant au V6 turbo. Et dès 1989, ce choix sera payant, notamment au GP du Canada. Le 18 juin 1989, à Montréal, les monoplaces s’élancent sur une piste mouillée. En fin de course, après de nombreux incidents liés à des conditions dantesques, les deux pilotes Williams-Renault, Riccardo Patrese et Thierry Boutsen, se retrouvent 2e et 3e, en chasse d’Ayrton Senna. Après une belle bagarre en piste avec son équipier, le Belge finit par s’emparer de la 2e place mais la 1ère position semble inaccessible.
Pourtant, à 3 tours de la fin, le destin en décide autrement : Senna doit abandonner sur casse moteur ! C’est Thierry Boutsen qui passe la ligne d’arrivée en premier, remportant alors son tout premier Grand Prix en F1 : « La première victoire en F1, c’est une étape importante dans sa carrière et même, dans sa vie ! J’ai un très bon souvenir de ce moteur qui développait aux alentours des 850 chevaux. Il était donc puissant et fiable. De plus, même s’il était bien né, il avait un beau potentiel pour encore gagner en puissance. Renault a d’ailleurs gagné pas loin de 100 chevaux en 2 ans, explique-t-il ». En 1989, Boutsen réussira encore à s’imposer en Australie. Dans l’histoire de la F1, le moteur Renault a triomphé à 6 reprises au GP du Canada.
Thierry Boutsen on his way to his first GP victory, Canada 1989 #williams FW12 pic.twitter.com/efe7vZylHL
— ZivKnollF1 (@zivknoll) December 20, 2015
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