Rencontrant un succès croissant dans les centres urbains, les VTC (véhicules de tourisme avec chauffeur) qui remplacent les voitures privées ne seraient pas si écologiques qu’on pourrait le croire.
C’est en tout cas la conclusion d’une étude menée par l’université Carnegie Mellon (Pittsburg) qui a imaginé le remplacement des déplacements en voiture privée par l’utilisation de VTC et ce, au sein de 6 grandes villes américaines.
Effet inverse
Les modèles de voitures utilisés par les VTC sont plus récents que les véhicules des particuliers et qu’ils effectuent moins de démarrages à froid, ceux-ci devraient émettre de 50 à 60% en moins de gaz nocifs.
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En réalité, ils consomment plus (20%) et donc émettent plus en raison des allez et retours qui se font sans les clients et donc à perte, un facteur souvent oublié dans les études d’impact des VTC.
Même les robots
Remplacer les transports en commun par un VTC augmente encore les coûts liés aux embouteillages et aux accidents qui sont déjà élevés sur un véhicule personnel. Ces conclusions rejoignent celles d’une autre étude de l’université de Harvard qui a prouvé que même les taxirobots, ces voitures pilotées par un ordinateur, sont également plus polluantes pour ces mêmes raisons.
Impact sur les transports en commun
Un autre inconvénient provoqué par l’utilisation des VTC est leur impact négatif sur les transports en commun dont l’utilisation a été mise à mal récemment par la crise sanitaire sans précédent que nous traversons.
Cela alimente également la fracture sociale et creuse le fossé entre les personnes qui ont les moyens financiers d’utiliser des VTC et celles qui ne peuvent se permettre que d’utiliser les transports en commun.
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