Décidément, la crise du coronavirus n’est pas que sanitaire. Elle est aussi – et manifestement pour un moment encore – économique. Car la reprise de la consommation partout sur la planète a entraîné une inflation sans précédent : prix de tous les matériaux, prix de l’énergie, rupture des chaînes d’approvisionnement, etc.
Dans ce contexte, le secteur automobile et l’automobiliste sont fortement touchés. Plus que les autres, a-t-on presque envie de dire. Car, à côté d’une nouvelle voiture qui n’arrive pas en raison des pénuries de puces et un prix du carburant qui bat tous les records, il va falloir une nouvelle fois passer à la caisse sur la route des vacances du pays le plus visité ou traversé d’Europe.
Une augmentation de 2%
En effet, nombreux sont ceux qui, régulièrement ou occasionnellement, empruntent les autoroutes françaises. Comme on le sait, celles-ci sont payantes, car elles sont gérées par des sociétés privées. L’état français n’exploite plus que 2.000 km d’autoroute sur son territoire. Les autres 9.000 km ont été transféré en 2006 à ce qu’on appelle des « concessionnaires d’autoroutes » qui en assurent la gestion sur des contrats courant sur 25 à 30 ans.
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Depuis ce 1er février 2022, le prix du kilomètre parcouru sur les tronçons payants (que l’on peut considérer comme privés) va augmenter. Et pas qu’un peu : comptez des prix majorés de 2%, ce qui fera clairement mal au portefeuille des vacanciers belges pour qui la France reste la destination préférée.
Officiellement, la hausse s’explique à la fois par l’inflation qui fait partie des indices qui fixent le prix des autoroutes, mais aussi de grands travaux entrepris sur tout le réseau de l’Hexagone.
Hausses variables
Bref, se rendre aux sports d’hiver ou sur la côte au soleil va donc coûter plus cher. Cela dit, les hausses varient d’un réseau à l’autre. Par exemple, Cofiroute augmente ses prix de 1,89%, Sanef de 1,91%, APRR de 2,05% et ASF de 2,19% !
Seul Vinci a décidé de faire un petit geste pour les automobilistes en acceptant de geler les tarifs sur des distances de moins de 50 km autour de 34 grandes agglomérations. Merci pour le geste ! Rendez-vous quoi qu’il en soit le 1er février 2023 pour une nouvelle augmentation (qu’on espère moins sévère) puisque les contrats prévoient tous une augmentation automatique à cette date précise.
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