En septembre 2019, Jato Dynamics, cabinet d’analyses centré sur le monde automobile, communiquait ceci : « Pour la première fois depuis de nombreuses années, les ventes mondiales de SUV ont reculé de 3% » Ce chiffre reste faible et valait pour le premier semestre 2019. Mais comme le racontait il y a quelques jours Herbert Diess, patron de VW, au Financial Times, il y a une cause logique à la perte de vitesse des SUV : l’électrification. Comme il l’explique, « Dans un grand SUV, vous perdez une partie importante de l’autonomie potentielle ». Or, avec l’offre grandissante de voitures électriques, l’autonomie devient aujourd’hui un critère essentiel lors de l’achat !
Une aérodynamique défavorable
D’ailleurs, il suffit de prendre comme exemple le dernier bébé de VW : l’ID.4, SUV électrique basé sur l’ID.3, berline elle aussi 100% électrique. Avec la même batterie, l’autonomie maximale passe de 550 km pour la berline à 500 km pour le SUV. Ceci n’est pas nouveau et bien évidemment dû à la forme moins aérodynamique des SUV par rapport à des sportives, des berlines, voire même des breaks positionnés plus près du sol. On parle de voitures électriques mais il en va de même avec les modèles thermiques : à moteur et conditions équivalentes, une Golf fera toujours plus de kilomètres qu’un T-Roc…
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