En établissant les bases du système cash for car qui permet d’échanger sa voiture de société contre du cash, le gouvernement Michel avait imposé quelques limites. En effet, les travailleurs pouvant en bénéficier devaient auparavant jouir d’un véhicule de société depuis 12 mois au minimum et pour autant que l’employeur offre des véhicules de société depuis au moins 36 mois (sauf si l’entreprise venait d’être lancée).
Aujourd’hui, selon le projet de loi, cette limitation devrait tomber. L’objectif du gouvernement est que le travailleur utilise le cash pour faire appel, en partie, à d’autres moyens de transport que la voiture. Problème : même si cela évolue, il est bien connu que le Belge est attaché à sa voiture et surtout… à la carte de carburant dont bénéficient énormément d’utilisateurs de voiture de société ! Ainsi, même si le Belge achète une plus petite voiture avec son « cash » ou opte pour un leasing privé, celui-ci ne bénéficiera plus de ce fameux sésame qu’est la carte carburant.
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Un vrai budget de mobilité personnalisé pour chaque employé – que ce soit avec une (plus petite) voiture de société ou sans – devrait donc, selon nous, rencontrer un plus franc succès…
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