En 2010, un journaliste du pourtant célèbre journal anglais « The Guardian » a fait ses comptes. Selon lui, en fonction de ce qu’il mange, un cycliste rejette peu ou beaucoup de CO2 par km :
40g de CO2 par km si le cycliste se nourrit de bananes
56g de CO2 par km s’il s’alimente avec des céréales et du lait
125g de CO2 par km s’il s’alimente avec du bacon
162g de CO2 par km s’il s’alimente avec cheeseburgers
1.750g de CO2 par km s’il s’alimente avec… des asperges transportées par avion !
Il est vrai que ce dernier chiffre semble bien supérieur à ce qu’un Hummer H3 peut rejeter avec son V8, soit environ 350 g/km de CO2. Mais ce que l’auteur de « Réalités Routières » oublie, c’est que les voitures ne sont pas encore tout à fait autonomes. Elles ont donc besoin d’un conducteur pour se déplacer. Et pour vivre, tout comme un cycliste, un conducteur aussi a besoin de manger…
À notre humble avis, il eut été plus intéressant de comparer le coût en CO2 de la production d’un vélo (électrique, ou non), ou même d’une trottinette électrique, à celui d’une voiture (électrique, ou non). De ce côté, il y a des choses intéressantes à écrire !
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