Récemment, une étude de VIAS montrait que 11% des Belges utilisent une dashcam, ces petites caméras qui se fixent facilement sur le pare-brise ou sur le tableau de bord pour filmer la route et les éventuels problèmes qu’un conducteur peut rencontrer. Pour les conducteurs, c’est un avantage, car en cas d’accident, les images filmées sont des preuves qui peuvent être utilisées par le juge ou les compagnies d’assurances pour déterminer les responsabilités. En plus d’être pratique, ce petit appareil est aussi peu onéreux puisqu’on en trouve à partir de 30 euros. Certains assureurs (mais pas belges) vont même jusqu’à octroyer des rabais pour les conducteurs qui les utilisent.
Cela dit, on ne fait pas tout ce qu’on veut avec une dashcam. Car la réglementation prévoit notamment que les personnes filmées doivent être informées. La loi interdit donc que ces images soient publiées sur les réseaux sociaux sans l’accord des personnes qui se trouvent sur le film. De même, lorsqu’un conducteur filme un accident, il est tenu d’en informer les personnes impliquées et de rapporter ce fait dans la déclaration d’accident.
Pas de législation européenne
Il n’y a toutefois pas législation européenne au sujet des dashcams. Ce qui signifie que tous les pays peuvent avoir leur propre politique en la matière. Et justement, il est plus qu’utile de le savoir. Dans la plupart des pays européens, observer les règles belges (c’est-à-dire de protection des données personnelles) suffit. Il faut aussi éviter de chipoter à sa dashcam lorsqu’on conduit, car l’objet est assimilé à un téléphone portable. On risque donc une amende.
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Cela dit, il y a des pays où il faut se montrer beaucoup plus prudent, car la législation en place considère que filmer des lieux et des personnes constitue tout simplement une atteinte à la vie privée. Et il est donc interdit d’utiliser une dashcam. C’est le cas au Luxembourg, mais aussi au Portugal et en Autriche.
Où l’utiliser et où la ranger ?
Selon HLN qui a creusé le sujet, aux Pays-Bas par exemple l’utilisation du dashcam est autorisée et elles peuvent être apportées comme preuve devant un tribunal. C’est aussi le cas en Italie si la protection sur la vie privée est respectée. Le gouvernement espagnol a par contre ajouté des règles concernant la sécurité des données et le consentement des personnes.
En France, pays largement visité en général lorsqu’on fait du tourisme, les dashcams ne sont autorisées qu’à des fins privées, ce qui signifie que rien ne peut être publié. Et elles sont aussi interdites en Allemagne où les juges n’acceptent les pas images des dashcams comme preuves. Dans ces deux pays, pas question donc de l’utiliser.
Mais c’est en Autriche que les pratiques sont les plus surprenantes. Car dans ce pays, utiliser un dashcam expose carrément à une amende qui peut atteindre les 10.000 euros si on partage des images avec des personnes identifiables. C’est aussi le cas en Suisse. Dans ces deux pays, il vaut même mieux laisser carrément l’appareil à la maison, car si le véhicule est fouillé et que l’appareil est trouvé, les amendes peuvent aussi pleuvoir. Bonnes vacances quand même…
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