Présentée le 9 février 1989 au salon de Chicago, la Mazda MX-5 est le fruit de la collaboration entre les ingénieurs nippons de la marque et Robert Hall, ancien journaliste automobile reconverti dans le design. Employé au centre de style américain de la marque, celui-ci a été largement bercé pendant son enfance par les roadsters britanniques (MG, Triumph, etc.) qui faisaient fureur aux USA depuis la seconde guerre mondiale. Nostalgique dans l’âme, Hall est ému par l’agonie des constructeurs anglais qui disparaissent les uns après les autres dans les années 70. Il souhaite reprendre le concept du roadster amusant, simple et bon marché qu’il désire néanmoins dépoussiérer et remettre au goût du jour. La direction de Mazda, rétive au départ, se laisse finalement séduire et l’élaboration de la future MX-5 (pour Mazda eXperiment project 5) commence au début des années 80 au sein de deux entités distinctes : la technique est élaborée au Japon alors que le style est imaginé en Californie. Pour l’anecdote, les employés planchent sur le projet en-dehors de leurs heures de travail car d’autres développements sont jugés plus urgents !
Succès inattendu
Dès son lancement, la MX-5 est un grand succès commercial grâce à sa ligne simple et plaisante qui reprend des éléments de styke de modèles icôniques des années 60 dont la Lotus Elan et certains codes des années 80 comme les phares rétractables alors à la pointe de la mode. Agréable à conduire avec son comportement de kart et son moteur 1.6 de 115ch qui suffit amplement à entraîner ses 955 kg avec brio la MX-5 ou Miata sur le marché américain séduit toutes les personnes qui ont pu la conduire.
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Concept inchangé
Depuis 1989, quatre générations de MX-5 se sont succédées et 1,2 millions de voitures ont été produites, ce qui en fait le cabriolet le plus vendu au monde. Si le look a évolué au même titre que le confort à bord, le concept de la voiture n’a pas changé. La MX-5 est toujours une propulsion à moteur avant dont le poids reste toujours maîtrisé. L’actuelle mouture du cabriolet connue par les passionnés sous le sobriquet de « ND » vient de recevoir quelques légères améliorations techniques et cosmétiques. La bonne nouvelle est que la lignée MX-5 n’est pas près de s’éteindre puisqu’une nouvelle génération est en gestation malgré le désamour du grand public pour les cabriolets. La petite japonaise reste une voiture de passionnés et il semble bien qu’elle pourrait passer par la case hybridation. Même si cela peut choquer les puristes, on peut faire confiance à Mazda : le plaisir sera toujours au rendez-vous !
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