La Papouasie-Nouvelle-Guinée n’est pas ce que l’on pourrait appeler une destination de vacances idéale. Il n’y a pas de plages, l’infrastructure routière est mauvaise et le sentiment d’insécurité est élevé. C’est aussi un pays très pauvre, dont les habitants vivent avec moins d’un dollar par jour, selon l’ONU.
Le fait que leur gouvernement ait signé une commande de 40 Maserati Quattroporte et de 3 Bentley Flying Spur pour assurer le transport dirigeants amis lors d’un sommet soulève de sérieuses questions de politique générale.
Par jumbo jet
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Quant à l’immense flotte de voitures italiennes, on pourrait penser que Maserati les a données ou prêtées, comme BMW l’a fait pour le sommet en 2015 aux Philippines, mais ce n’est pas le cas.
En fait, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, il n’y a pas un seul concessionnaire Maserati. Les berlines ont donc été achetées au Sri Lanka (coût total : environ 5,7 millions de dollars !), puis transportées en Papouasie-Nouvelle-Guinée par jumbo jet. Cela aussi n’était pas gratuit.
“Nous aurions dû être plus intelligents et ne pas acheter les Maserati”, a déclaré le ministre des finances John Pundari. “Nous avons fait une erreur stupide. Comme il n’y a pas de distributeurs officiels de Maserati en Papouasie-Nouvelle-Guinée, nous n’avions aucune raison d’acheter des modèles de cette marque. Les voitures seront proposées au public à un prix réduit (114.000 dollars chacune, ndlr). Elles vont se vendre comme des petits pains”.
“Nous avons perdu les voitures”
Trois ans ont passé et seules deux Maserati ont trouvé un nouveau propriétaire. Pour donner un arrière-goût encore plus amer à cette histoire, environ 300 autres voitures importées pour le sommet, dont des Mazda, des Ford, des Mitsubishi et des Toyota Land Cruiser, pas vraiment bon marché non plus, ont été “perdues”. Il est clair que l’affaire est obscure…
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