L’installation de ces caméras a coûté plus de 40 millions d’euros et elle avait pour objectif de générer des alertes lorsqu’un véhicule recherché était scanné. Il se trouve que, bien que coûteux, ce système ne fonctionne absolument pas comme il le faudrait.
Des chances de réussite proches de zéro
Le Comité P indique que lorsqu’une caméra détecte un véhicule signalé comme volé par exemple, aucune suite n’est donnée. Pourquoi ? Et bien soit parce que le véhicule n’est pas détecté ce qui montre que le dispositif ne fonctionne pas ou soit parce qu’il n’y a personne sur le terrain de disponible pour l’intercepter. Selon le rapport, 80% des alertes envoyées par les caméras seraient des erreurs. On imagine qu’avec un tel taux, les agents en charge de la surveillance ne doivent même plus y prêter attention.
Il s’agit donc d’un avis d’échec. Mais un échec à 40 millions d’euros, ça fait vraiment cher. On ne peut que s’étonner de cette situation, d’autant qu’il semble que les caméras ANPR remplissent bien leur fonction pour le contrôle d’accès aux zones de basses émissions (LEZ) dans les villes comme Bruxelles, Anvers ou Gand. Les recettes générées en attestent.
Publicité – continuez à lire ci-dessous
On se demande aussi quoi penser de ces caméras autoroutières qui sont censées assurer la fonction de radar-tronçon à temps plein depuis ce 1er janvier 2022. Sont-elles fiables pour cet exercice ? Ou alors, devons-nous nous attendre à des dysfonctionnements comme c’est le cas avec les scan-cars qui contrôle le stationnement ? Parce que si ces caméras sont incapables de lire correctement les plaques, on se demande bien comment elles pourraient envoyer les amendes aux bonnes personnes ? La question reste entière. Ce qui est sûr en revanche, c’est que, une nouvelle fois, la Belgique perd un temps précieux pour assurer la sécurité sur les routes, mais aussi la lutte contre la criminalité. Une histoire belge en somme…
À la recherche d'une voiture ? Cherchez, trouvez et achetez le meilleur modèle sur Gocar.be