Les photos ont été prises à des fins diverses, telles que pour des enquêtes criminelles et des détections, selon le site web NRC, qui a pu consulter une note interne de la police.
“L’utilisation de visages sur les photos ANPR n’est autorisée qu’après un mandat d’observation systématique”, a informé un porte-parole de la police. Il n’y aurait pas eu d’utilisation illégale des caméras ANPR depuis le 1er juin.
Le procureur général néerlandais a réagi en déclarant que “pour l’instant, aucune photo ANPR ne sera utilisée à des fins pénales”. En d’autres termes, cela s’est déjà produit dans le passé. “Mais seulement dans quelques affaires”, se défend le procureur général.
Le nombre de photos de personnes (conducteurs et passagers) enregistrées par le système ANPR dans la base de données de la police n’a pas été communiqué, mais il sera sans doute élevé puisque les 55 caméras en question prennent ensemble environ 35.0000 photos par jour, selon NRC.
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Peter R. de Vries
Un cas bien connu d’utilisation de caméras ANPR pour des questions qui n’ont rien à voir avec le trafic routier est la localisation de deux hommes qui auraient été impliqués dans l’agression de Peter R. de Vries, le reporter de crime grièvement blessé par balles dans la rue à Amsterdam et décédé depuis. Les deux hommes ont été rattrapés et arrêtés une heure plus tard.
Qu’est-ce qu’une caméra ANPR ?
Les caméras ANPR sont également bien présentes en Belgique. L’ANPR est l’acronyme de Automatic Number Plate Recognition (reconnaissance automatique des plaques d’immatriculation) et ces caméras permettent de scanner les plaques d’immatriculation des véhicules entrant dans une zone à faibles émissions (LEZ), mais elles sont également utilisées pour identifier des infractions au code de la route ou même pour traquer des criminels et des terroristes de toutes sortes, si l’on en croit Jan Jambon.
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