Le coupé Alfa Romeo Vittoria, c’est une histoire à lui seul. Présenté au salon de Genève 1995, ce coupé est en réalité le symbole d’une entreprise de difficulté. La carrosserie n’est en outre pas l’œuvre du centre de style Alfa, mais bien de Gioacchino Acampora, un designer indépendant, qui a donné au coupé d’ailleurs le nom de la fille de Uberto Pietra, l’homme d’affaires qui a financé le projet.
Un seul exemplaire
Ce coupé est en revanche un exemple de rareté : un seul modèle fut construit et c’est ce qui explique que lors de sa vente aux enchères récente, la valeur estimée tournait autour des 200.000 €. Ce qui reste en réalité raisonnable pour un modèle unique.
La voiture disposait de son certificat de conformité et elle est motorisée par le V6 « Busso », c’est-à-dire le 3 litres atmo de 300 ch (alors que le même moteur sur l’Alfa 75 développait… 180 ch et 209 ch sous le capot de la S.Z. ou la Zagato Sprint de 1989).
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Un style unique
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le style de la Vittoria est unique. À l’avant, on retrouve en effet les optiques de l’Opel Calibra.
Le design tente de signer les anciens coupés Alfa avec une pointe justement de la rare S.Z. qui offre aussi à cette Vittoria sa base technique. Un peu comme si l’ensemble était passé à la moulinette. Et c’est plutôt raté. Tout comme l’habitacle qui utilise des sièges à l’américaine, dotés de ceintures intégrées, mais aussi d’éléments de planche de bord de BMW Série 8.
Au final, la Vittoria ne fait rien d’autre d’évoquer cette période si sombre l’Afla où l’entreprise a frôlé la liquidation. Espérons que Stellantis parvienne à faire mieux…
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