La crise de l’énergie a fait exploser les prix des carburants depuis plusieurs mois. Certes, les choses se sont un peu calmées, mais les prix repartent à la hausse. Cette augmentation des prix a été particulièrement ressentie par les consommateurs. Heureusement, des prix plafonds ont été appliqués dans de nombreux pays, dont le nôtre. Il s’agissait essentiellement d’initiatives gouvernementales, mais il est aussi arrivé que des compagnies pétrolières fassent un geste. TotalÉnergies, par exemple, a annoncé cette année que les prix des carburants dans les stations-service françaises ne dépasseraient jamais 1,99 euro par litre.
Aujourd’hui, il se trouve que le groupe pétrolier français va devoir maintenir en France ce plafond tarifaire pendant plus longtemps que prévu. C’est ce qu’a indiqué le PDG de TotalÉnergies, Patrick Pouyanné, qui a déclaré que « ces tarifs pourraient continuer de s’appliquer dans les stations-service de l’entreprise jusqu’en 2024 ».
Le gouvernement à la manœuvre ?
Cette annonce a été saluée par le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, qui a déclaré que « l’inflation restera élevée en France également en 2024, ce qui maintiendra les prix des carburants à un niveau élevé. Il sera donc bienvenu que TotalÉnergies souhaite continuer à prendre en considération les difficultés auxquelles nos compatriotes sont confrontés ».
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En outre, Le Maire ne concentre pas ses efforts de maîtrise des prix uniquement sur le secteur pétrolier. Dans ce contexte, il s’est également entretenu avec de grands producteurs de denrées alimentaires, tels que Unilever et Nestlé, pour que ceux-ci n’augmentent pas les droits de douane sur leurs produits et rendent ainsi la vie des citoyens un peu plus supportable.
La moitié du prix est des taxes
Si le gouvernement peut encourager les entreprises privées à ne pas augmenter trop les prix, il peut aussi jouer un rôle important en réévaluant lui-même les produits de consommation. Et les carburants ne font pas exception.
En effet, ce n’est un secret pour personne que les prix des carburants à la pompe sont constitués en grande partie de taxes publiques. Avec les accises, l’État vise à stimuler la consommation de certains biens et, en plus, il y a une TVA de 21% sur chaque produit ou service vendu au consommateur. L’addition est salée, car pour un litre de carburant, pas moins de 58% (!) de taxes sont prélevés par l’État belge. Cela signifie que sur les 1,90 euro que l’on paye à la station-service, 1,10 euro va dans les poches du gouvernement. Autrement dit, le prix de revient du produit en tant que tel et sa distribution ne coûtent que 70 eurocents. Ça fait mal !
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