On pensait que l’amortissement du parc de voitures en leasing garantirait une écologisation accélérée et significative du marché des voitures d’occasion dans notre pays. Mais cela s’avère décevant selon une étude récente, qui montre que nos voitures de société vertes finissent principalement à l’étranger.
Économie
Impressionnants, c’est le moins que l’on puisse dire à propose des résultats du constructeur chinois BYD qui vend dans notre pays des modèles comme la Dolphin, la Seal et l’Atto 3. Les bénéfices de la marque ont augmenté de plus de +80% en un an. Mais le spectre de la surproduction pointe.
Alors que la transition vers la voiture électrique est enclenchée, certains scientifiques restent très sceptiques quant à la disparition des moteurs à combustion. Pour certains, cette source d’alimentation va même encore durer 100 ans.
L’année prochaine, les marques automobiles auront la corde au cou. De nouvelles limites de CO2 devront alors être respectées, ce qui devient difficile à faire en raison des ventes décevantes de modèles électriques. Après Volkswagen, BMW et Renault demandent également un assouplissement à l’Europe, craignant un gouffre financier imminent.
L’assureur-crédit Allianz Trade tire la sonnette d’alarme. Sans intervention de l’Union européenne, notre industrie automobile locale risque de devenir l’ombre d’elle-même. Telle est la conclusion de son étude publiée dans le Global Auto Outlook.
La Commission européenne s’est penchée sur les consommations réelles de nos voitures et elle les pointes du doigt. Certes, la différence entre consommation réelle et théorique est une évidence, mais celle-ci serait particulièrement marquée dans le chef des hybrides rechargeables.
Les propriétaires d’une Renault électrique pourront bientôt faire des économies substantielles sur leurs pièces détachées lorsqu’il s’agira de les réparer. Dans l’une de ses usines, la marque française a commencé à améliorer les pièces d’occasion, les rendant un tiers moins chères que les pièces d’origine. Cependant, les voitures électriques ont moins de chances de finir sur le pont du garage.
L’Europe a un besoin urgent de stations de recharge supplémentaires si elle veut mener à bien son ambitieux passage à l’électricité. Tel est le message de plusieurs marques automobiles à la suite d’une enquête approfondie menée par Bloomberg. Pourtant, une marque automobile ne se plaint pas.
Gagner de l’argent avec les VE reste une activité précaire pour les constructeurs automobiles. Selon une nouvelle étude américaine, les constructeurs essuient une perte de plus de 10 % sur chaque véhicule électrique de 45 000 euros qu’ils construisent. Cela va-t-il vraiment dans le bon sens ?
En 2035, plus aucune voiture thermique ne pourra être vendue dans les concessions. C’est une décision de l’Europe qui a voulu par ce geste fort mettre en place les conditions idéales pour atteindre la neutralité carbone. Sauf que cette décision ne reposerait sur rien de tangible, comme le soutient Jean-Dominique Senard, le président du Conseil d’Administration du groupe Renault.
Alors que les grandes marques automobiles se serrent la ceinture pour financer les lourds investissements liés à la transition vers l’électrique, leurs patrons gagnent mieux leur vie que jamais. Carlos Tavares, chez Stellantis, et Luca de Meo, chez Renault, ont vu leurs salaires augmenter considérablement l’année dernière. Ce n’est pas fini car le patron de la marque au losange recevra bientôt encore plus.
Au lieu de s’entretuer, les constructeurs japonais Nissan et Honda vont collaborer pour développer des voitures électriques. C’est étonnant, non seulement parce qu’ils sont concurrents, mais aussi parce qu’ils sont déjà en train de travailler avec deux autres partenaires.
Selon le consultant américain Gartner, les voitures électriques sont en passe de devenir moins chères à construire que les thermiques, et ce rapidement : ce point de rupture interviendrait dès 2027. Possible ?
L’Union européenne a fait savoir qu’elle détenait des preuves formelles que la Chine subventionne bien ses constructeurs nationaux pour la fabrication de voitures électriques exportées à l’étranger. L’empire du Milieu verse donc dans la concurrence déloyale. L’Union entend prendre des mesures de rétorsion.
Propriété du géant chinois Geely et jusqu’à récemment rattachée à Volvo, la marque Polestar rencontre de très grosses difficultés. Au point de faire faillite ?