Industrie
En Belgique, les choix automobiles illustrent les disparités socio-économiques entre le nord et le sud du pays. Les ventes révèlent en effet un fossé dans le train de vie entre Flamands et Wallons, aussi accentué par des politiques incitatives divergentes. Mais il n’y a pas que ça...
Le couperet est tombé : l’usine d’Audi Brussels fermera bel et bien ses portes définitivement fin février 2025 a-t-on appris à la suite d’un Conseil d’entreprise extraordinaire. La direction a confirmé l’information, mais aussi l’identification d’un repreneur potentiel.
Le géant automobile Volkswagen a annoncé son intention de fermer prochainement trois de ses usines allemandes. Au total, plus de 10.000 emplois directs sont concernés. Sous pression pour réduire ses coûts, le groupe doit adopter des mesures drastiques de restructuration. Le bout du tunnel semble encore loin...
N’y a-t-il pas un paradoxe ? Si l’Europe veut obliger à passer à la voiture électrique en 2035, les principaux pays de l’Union continuent en effet de subventionner les voitures de société thermiques à hauteur de 42 milliards d’euros chaque année, selon une étude. N’y-a-t-il pas un problème ?
L’Europe a levé des droits de douane sur les importations de voitures électriques chinoises. Mais pour certains, cette mesure est en fait une grave erreur et elle va précipiter la fermeture d’usines automobile en Europe. En perspective : la perte de dizaines de milliers d’emplois.
Le plus grand parti politique présent au Parlement européen, le Parti populaire européen (PPE), appelle à une révision de l’interdiction des véhicules à moteur à combustion prévue pour 2035. Alors que l’industrie automobile européenne est en difficulté face à la concurrence chinoise, le PPE dénonce l’échec de l’électrification.
Ce n’est un secret pour personne : la voiture électrique rencontre des difficultés à être adoptée. Elle est trop chère, mais aussi trop peu émotionnelle pour certains. Et si l’idée de Renault de remettre au goût du jour la R4, la R5 ou la Twingo était précisément ce qu’il manquait à la voiture électrique pour séduire ?
Stellantis a officiellement annoncé le départ de son PDG, Carlos Tavares. Ce ne sera pas tout de suite, mais pour fin 2026. L’homme fort du groupe a reçu la confiance de son Conseil d’administration. Mais il ne continuera pas au-delà de l’âge de la pension, contrairement à ce qu’il espérait.
Le groupe Stellantis est dans la tourmente avec des ventes qui reculent à la fois en Europe (et en Belgique) ainsi qu’aux États-Unis. Plusieurs rumeurs ont déjà mis sur la table la revente potentielle des marques non rentables. Carlos Tavares a jusqu’ici démenti. Mais il vient aussi d’avouer avoir reçu des offres pour Citroën Peugeot et DS. Et pas de n’importe qui.
Ce n’est pas un secret : l’industrie automobile européenne traverse une crise majeure. Et jusqu’ici, on ne peut pas dire que les autorités ont été très soutenantes, au contraire de la Chine ou des États-Unis. Mais cela va changer : la Commission préparerait en effet un plan de sauvetage pour son industrie qui emploie 14 millions de travailleurs.