Partout, on nous vend la transition vers la voiture électrique. Pour des raisons environnementales bien entendu et de santé publique (qualité de l’air), mais aussi pour de plaisir et de confort et, depuis peu en raison du conflit en Ukraine, pour des raisons d’indépendance énergétique. Certes, progressivement le marché se diversifie et on commence à voir apparaître des modèles abordables, mais ça n’empêche pas la voiture électrique d’être boudée jusqu’à aujourd’hui.
Les prévisions pour les années à venir sont enthousiasmantes ? Certes, mais la déferlante électrique n’aura lieu que parce que le gouvernement a décidé de ne plus rendre que ces modèles à batterie déductibles à 100%. Et si ce n’était pas le cas…
Dans ce contexte, Europ Assistance a mené une grande enquête afin de demander aux premiers intéressés – les Belges – les raisons qui les pousseraient effectivement à passer à la voiture électrique. Elles sont nombreuses et variées.
L’écologie d’abord
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La première raison citée par les personnes interrogées est avant tout d’ordre écologique (24%) puisqu’il s’agit de protéger l’environnement C’est là une belle démarche qui s’inscrit dans le respect de la terre et des autres. Sauf que la deuxième raison citée est… l’obligation légale (14%), preuve que, dans la réalité, c’est plutôt sous la contrainte que le Belge adopterait la voiture électrique. Or c’est déjà un peu le cas avec les nouvelles règles de déductibilité qui, dès 2026, seront fatales à tous les véhicules thermiques.
L’enquête montre que le Belge se montre sceptique quant à la dimension écologique des voitures électriques (35%) ce qui signifie qu’il y a un gros travail d’information à faire sur les qualités écologiques globales de ces véhicules.
Cela dit, c’est surtout le prix d’achat qui freine le Belge (77%) tout comme les aspects pratiques qui ne sont pas assez développés. Ils sont en effet 54% à juger que l’infrastructure de recharge est insuffisante, 43% que la recharge à domicile est trop compliquée et encore 43% que l’autonomie est insuffisante.
Quels incitants pour changer ?
On pourrait dès lors se demander quels sont les critères ou incitants qui motiveraient le Belge à passer à la voiture électrique ? L’enquête révèle que, parmi les leviers, il faut épingler un prix moins élevé (37%), une meilleure infrastructure (29%), le travail à domicile (22% afin de moins utiliser sa voiture et donc être contraint de recharger), mais aussi… le soutien du gouvernement dans le processus d’achat via des aides ou des subsides (31%). Cette idée du soutien financier au citoyen est récurrente et avancée par de nombreux organismes comme un des vecteurs de passage à l’acte.
L’enquête révèle aussi un clivage d’âge dans l’approche de la transition vers la voiture électrique. En effet, les personnes plus âgées estiment que les contraintes sont trop lourdes. Ils sont d’ailleurs 74% des sondés à penser que le passage à la voiture électrique leur compliquera la vie alors qu’ils sont aussi 70% à penser que le citoyen n’en fait pas assez pour adopter une mobilité plus durable.
Europ Assistance indique aussi que le vélo est considéré comme le moyen de mobilité douce du futur, même si, actuellement, les interrogés sont d’accord pour dire que l’augmentation du nombre de vélos sur la route accroît le nombre d’accidents et l’agressivité. Cet avis n’est par contre pas celui de la jeune génération qui estime que les vélos ne constituent en rien des entraves à la circulation. La constatation est là : la transition vers la voiture électrique génère aussi un changement des mentalités. Et de génération.
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