L’été, c’est le temps des vacances. Ceux qui prévoient de visiter les îles grecques avec leur voiture électrique doivent cependant garder à l’esprit quelques règles non négligeables. Pour des raisons de sécurité, les voitures à batteries et hybrides rechargeables ne sont pas autorisées à avoir une batterie chargée à plus de 40 % lorsqu’elles montent à bord des ferries grecs. De plus, ces véhicules ne peuvent pas être laissés sans accompagnement. Ces restrictions rendent les voyages à l’étranger dans les eaux ioniennes plus complexes, d’autant plus que le réseau de recharge sur les îles grecques et dans les ports locaux est sous-développé. Une fois arrivé à destination, il ne sera donc pas facile de recharger sa batterie. À moins que vous ne naviguiez jusqu’à Astypalea, l’île grecque que Volkswagen veut entièrement convertir à l’e-mobilité en tant que terrain d’essai.
Tous les véhicules à carburant alternatif
Les règles de sécurité des ferries grecs s’appliquent non seulement aux voitures électrifiées, mais aussi à tous les véhicules fonctionnant avec des carburants alternatifs. Ceux au gaz naturel, par exemple, ne sont autorisés à entrer dans le ventre du bateau que si leur réservoir n’est pas plus qu’à moitié plein. La responsabilité incombe entièrement au propriétaire, et la compagnie maritime est également autorisée à effectuer des contrôles ponctuels. Il est préférable de suivre sérieusement ces rappels, car informer son agent d’assurance d’un non-respect de la réglementation après un incendie peut devenir une conversation délicate.
D’ailleurs, la Grèce n’invente pas ces règles de son propre chef. Il s’agit de lignes directrices émises par l’Agence européenne pour la sécurité maritime (AESM) en collaboration avec l’Union internationale de l’assurance maritime (UIMM). Il est donc tout à fait possible que d’autres pays – excusez le mot – s’y mettent aussi. Si tel est le cas, la navigation vers l’Angleterre ou la Scandinavie pourrait soudainement nécessiter une plus grande planification. La Grèce n’est pas le premier pays à prendre de telles mesures. L’année dernière, la compagnie maritime norvégienne Havila Kystruten a décidé de ne plus autoriser les voitures électriques, hybrides ou à hydrogène à bord de ses navires. Cette décision a été prise à la suite d’une analyse des risques qui a mis en évidence les difficultés liées à l’extinction des incendies dans les voitures électriques, notamment le risque d’explosion et le dégagement de gaz toxiques. Les incendies dans les véhicules à moteur à combustion peuvent généralement être combattus par l’équipage à bord et sont moins complexes à maîtriser, mais les véhicules électriques nécessitent toujours l’aide d’équipes de secours externes, ce qui prend plus de temps et met plus de vies en danger.
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S’agissait-il vraiment d’une voiture électrique ?
L’EMSA et l’IUMI admettent que les nouvelles lignes directrices découlent du nombre croissant d’incidents impliquant des véhicules électriques pendant le transport maritime, comme l’incendie très médiatisé du cargo Fremantle Highway. Les difficultés supplémentaires liées à l’extinction des véhicules à batterie sont incontestables, mais il y a un hic dans l’histoire. Bien que les voitures électriques à bord, notamment une Porsche Taycan, aient été rapidement pointées du doigt, la véritable cause de la catastrophe du Fremantle semble inconnue. Mais selon les services de secours impliqués, l’incendie s’est déclaré sur un pont éloigné de la flotte électrique. Mais comme le dit la sagesse grecque : mieux vaut prévenir que guérir !
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