Nombreuses sont les enquêtes qui tentent de cerner les habitudes ou intentions d’achat des consommateurs. Ce qui vaut aussi naturellement pour l’automobile. Dans son enquête annuelle « Global Automotive Consumer Study », la consultant Deloitte a interrogé 25.000 automobilistes – dont 1.000 Belges – pour savoir quel type de voiture il avait ou allait acheter.
Une chose est sûre : sur notre territoire, les achats de voitures électriques continuent d’augmenter, ce qui n’est pas très étonnant étant donné la fiscalité avantageuse réservée aux sociétés et qui ne donne au sein de beaucoup d’entreprises plus vraiment le choix aux employés. En revanche, bien que ces utilisateurs roulent en voitures électriques, il apparaît que le Belge continue malgré tout de préférer une voiture essence ou Diesel à la voiture à batterie.
Un retour de flamme ?
Lors de son enquête de 2023, Deloitte avait conclu que 39% des sondés belges préféraient acheter une voiture thermique. Mais cette proportion n’est plus la même aujourd’hui et elle a grimpé à 41% cette année. On apprend aussi que 17% restent convaincus par la voiture hybride et 12% par la voiture électrique. Pour Deloitte, « alors que le marché des véhicules de société se dirige vers l’achat de véhicules électriques, les consommateurs ne sont pas encore convaincus. Le prix d’achat d’un tel véhicule est la principale barrière à l’acquisition d’une voiture électrique ».
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La question du prix est donc rédhibitoire pour ce qui concerne le choix d’une voiture électrique et Deloitte en conclut donc que pour que la voiture électrique fasse son chemin, il faudrait qu’elle puisse être beaucoup plus abordable, ce qui, du reste, est annoncé pour bientôt même si cela se fera d’abord avec des petites voitures (Citroën ë-C3, R5, Fiat Panda, etc). Deloitte estime que le gouvernement devrait offrir plus d’avantages financiers lors de l’achat d’une voiture électrique. La solution à ce nœud gordien ? Pas sûr, car seulement 24% des répondants citent les incitants et les programmes de soutien gouvernementaux à l’achat comme un facteur déterminant pour passer à l’achat d’un véhicule électrique. À voir si la prime flamande aura son petit effet sur les avis des consommateurs.
L’autonomie, point noir numéro deux
Deuxième enseignement de Deloitte : le Belge continue d’être obnubilé par l’autonomie des voitures électriques. Celui-ci voudrait en moyenne pouvoir compter sur 400 km d’autonomie… ce que certains véhicules offrent pourtant de plus en plus. Bon, moins au cœur de l’hiver, mais pour quoi faire serait-on tenté de demander, car on sait que les trajets quotidiens dépassent rarement les 50 ou 60 km. La question de l’autonomie reste donc un faux problème, sauf peut-être lorsqu’il s’agit de partir en vacances. Et encore. Parce que recharger permet aussi d’observer les pauses recommandées et auxquelles beaucoup d’automobilistes ne prêtent pas assez d’attention.
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