Quoi de plus important que la capacité de recharge d’une voiture électrique, le détail critique qui rebute encore tant d’automobiliste à franchir le pas de l’électrification ! Il est vrai que d’un modèle à l’autre, le temps de charge peut grandement varier et suivant l’usage qu’on fait du véhicule, ce détail peut avoir une importance capitale. Cependant, les données techniques communiquées par les constructeurs sont tellement nombreuses que peut l’on peut facilement y perdre son latin.
kW et kWh
Parmi les termes qui sont le plus souvent confondus, il y a les kW et les kWh. Le premier désigne une unité de puissance qui dans le cas qui nous intéresse, mesure la vitesse de charge d’un chargeur. Le second est une unité d’énergie qui quantifie l’énergie totale qui a été fournie par un chargeur à une voiture. Ces deux valeurs vont de pair lorsqu’on recharge une voiture : si la puissance du chargeur est de 50 kW et que la voiture charge pendant une heure, il lui délivre 50 kWh d’électricité.
Chaque voiture tolère une puissance de charge différente en fonction de la technologie de leur batterie et de leur chargeur embarqué en ce qui concerne les recharges en courant alternatif. Il est donc impératif de connaître la capacité de charge de son véhicule avant de passer à l’achat, sous peine de problèmes !
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Lors de la charge, plusieurs facteurs peuvent faire varier la vitesse de chargement de la batterie : c’est le cas du système de gestion thermique de la batterie du VE, la température extérieure et la température de la batterie font que la puissance annoncée par le chargeur ne sera pas forcément la même dont vous profitez lors de la charge. Cependant, les vitesses s’améliorent à mesure que la technologie progresse. En quelques années, les temps de charge se sont considérablement réduits les avancées en matière entre autres de la chimie des batterie font que la situation va encore évoluer.
Courant alternatif et continu
A la maison, vous disposer de courant alternatif (AC) qui a la particularité d’être facilement transportable et ce, sur de longues distances. Le courant continu (DC) est quant à lui surtout utilisé pour stocker de l’énergie dans la batterie des appareils électriques.
Dans le cas des voitures sur batteries, il est possible d’utiliser une prise domestique pour la recharge mais l’électricité passe par un chargeur embarqué AC/DC dans le véhicule qui convertit le courant alternatif en courant continu. Cette solution présente l’inconvénient d’être assez lente. Notez également qu’il est possible d’opter pour un chargeur mural intelligent qui permet de réguler la puissance pendant la charge pour s’adapter à la contrainte du réseau. Cette installation dont le coût varie généralement entre 1.000 et 3.500 € est très intéressante car elle permet d’optimiser la charge et de profiter des tarifs préférentiels durant les heures creuses. En pratique, il suffit de brancher la voiture lorsque l’on rentre chez soi et le chargeur fait le reste pour vous !
Pour des recharges rapides, mieux vaut se rendre à une borne rapide qui fonctionne en courant continu et qui vous permet de récupérer une belle autonomie en quelques dizaines de minutes. Si la recharge en courant alternatif est à conseiller car elle ne fait pas souffrir la batterie, celle sur une borne rapide n’est à conseiller qu’en cas de besoin car elle a un impact négatif à la longue sur l’autonomie de votre voiture. De plus, les tarifs du kWh sont plus élevés que sur les autres types de recharges. Attention également à veiller à ne pas descendre en-dessous de 20% et ne pas dépasser les 80% de charge afin de préserver les cellules de la batterie.
Les recherches progressent
La solution de la recharge par induction permettrait de résoudre de nombreux problèmes techniques, notamment en milieu urbain et devrait convaincre certaines personnes à passer à l’électrique. On pourrait imaginer ce dispositif intégrés dans de nombreuses places de parking, ce qui devrait éviter les embouteillages pour accéder à certaines bornes rapides. Avec plus de points de chargements, les constructeurs pourraient également utiliser des batteries de plus petite taille, ce qui devrait participer à la démocratisation du VE.
Pour l’instant, des constructeurs comme Renault ou Volvo sont en train de tester des prototypes, tout comme certaines sociétés spécialisées dans l’équipements de recharge. Des tests en conditions réelles sont en cours dans plusieurs villes d’Europe, notamment avec des sociétés de taxis mais la recharge par induction n’est pas encore une réalité car elle rencontre quelques obstacles : la vitesse est moins élevée qu’avec un câble et le surcoût de cette technologie est encore très important. Certains parlent d’environ 2.500 € à ajouter au prix de des voitures qui sont déjà très importants…
Les applications sont vos amies
Les réfractaires à la conduite électrique avancent souvent l’argument de la pénibilité des recharges qui les trajets de la vie de tous les jours. En utilisation normale, le conducteur d’une voiture électrique qui parcourt quotidiennement 50 à 60 km ne doit pas recharger la voiture tous les jours, loin de là. Si l’on considère la capacité moyenne des batteries des voitures actuelles, il faut charger tous les 5 à 6 jours seulement.
Pour les trajets plus long, l’infrastructure de recharge en plein boom depuis 2 ou 3 ans fait que de nombreuses station de recharge ont fleuri au bord des autoroutes, des nationales et dans les zones industrielles. Afin de planifier au mieux vos déplacements, de nombreuses applications sont disponibles. Elles vous permettent de préparer au mieux vos arrêts pour recharger, localisent les bornes sur votre route et surveillent même l’état de votre batterie. De quoi faire de longues distances en toute confiance.
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