Dans les centres de développement des marques automobiles, tous les moyens sont actuellement concentrés sur les moteurs électriques ainsi que sur les packs de batterie. C’est naturellement aussi le cas chez General Motors qui n’a aucun intérêt à rater ce train.
Pour se donner (encore) un peu plus de chance de dominer ce marché émergent, le constructeur américain vient d’investir quelques centaines de millions de dollars dans un centre d’innovation du Michigan (États-Unis), le Wallace Battery Cell Innovation Centre.
Le constructeur américain entend manifestement se concentrer sur la capacité des batteries avec un seul objectif : atteindre les 600 miles d’autonomie, soit près de 1.000 km. Ce seuil permettrait probablement de lever définitivement l’angoisse de la panne sèche après des utilisateurs (range anxiety) tandis qu’il ferait aussi sens dans les très grands pays, comme les États-Unis justement.
Quoi qu’il en soit, ce seuil des 1.000 km d’autonomie avancé par GM représente un grand pas (psychologique surtout) dans le développement technologique de la batterie de voiture, car l’autonomie actuelle des meilleurs modèles sur le marché – comme la Tesla Model S – tourne autour de 500 km.
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Déjà 837 km pour la Lucid Air
En réalité, le meilleur modèle actuellement en matière d’autonomie est la Lucid Air qui propose 837 km (vérifiés par l’agence américaine EPA). Un niveau que General Motors entend dépasser. L’annonce de l’entreprise américaine possède un gros impact communicationnel, même s’il ne faut pas oublier que la concurrence travaille aussi d’arrache-pied sur le sujet.
La future Tesla Roadster attendu pour 2023 devrait également atteindre la barre des 1.000 km, à l’instar fort probablement de plusieurs autres modèles qui arriveront sur le marché à ce moment-là.
BMW aussi intéressé, mais pour la recharge
Toutes les marques automobiles ne se sont toutefois pas lancées dans cette course à l’autonomie ou à la plus grosse batterie. BMW par exemple a récemment déclaré que « l’autonomie de 1.000 kilomètres n’est pas un objectif en soi pour ses voitures électriques. Un rayon d’action de 600 km est en réalité suffisant ». C’est ce qu’a expliqué David Alfredo Ferrufino Camacho, responsable de projet pour la BMW i4.
L’homme indique que la première chose à prendre en considération est le segment de marché dans lequel s’inscrit un véhicule. Selon lui, il faut aussi investir dans un réseau de recharge solide et correctement maillé. « Avec ces éléments, les longs trajets resteront toujours possibles, même pour les véhicules avec une autonomie plus limitée » soutient Alfredo Ferrufino Camacho.
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