Le nombre de voitures recalées se chiffre aujourd’hui à très exactement 33.308 modèles Diesel qui n’ont donc pas passé de manière concluante le nouveau test plus approfondi du filtre à particules introduit en juillet 2022. Ce chiffre a été révélé par le cabinet de la ministre flamande de la Mobilité, Lydia Peeters (Open VLD), à la demande de la députée flamande Sofie Mertens (CD&V). « En Flandre, outre ces 33.308 voitures Diesel refusées, près de 15.000 autres propriétaires ont reçu un avertissement. Il ne faut donc pas sous-estimer les conséquences de nouveau test. Il est nécessaire aussi de lutter contre les fraudeurs qui tentent d’éluder ce test, car l’amélioration de la qualité de l’air doit rester une priorité », a déclaré M. Mertens.
Définitivement éliminés ?
Cette situation signifie-t-elle pour autant que ces conducteurs de véhicules Diesel recalés vont se retrouver à pied ? C’est en tous cas la situation qui semble se profiler, car de nombreux propriétaires de voitures Diesel plutôt jeunes (Euro 5 après 2011 et Euro 6 dont la norme est toujours en vigueur) se retrouvent avec un carton rouge à la sortie du contrôle technique et il semble ensuite impossible de faire corriger le problème. Certains avaient pourtant déjà entrepris de fait nettoyer ou remplacer les filtres à particules, mais malgré ces travaux parfois coûteux, ils ont été refusés une seconde fois.
Après un délai de mise en conformité prolongé deux fois, les propriétaires de ces véhicules ont encore un an pour satisfaire au test. Mais si ce n’est pas le cas, le véhicule doit être purement et simplement retiré de la circulation. Et l’automobiliste se voit donc dans l’obligation de trouver un nouveau véhicule qui sera probablement à essence cette fois…
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En quoi consiste le nouveau test ?
Les véhicules Diesel plus récents sont nettement mieux dépollués que leurs prédécesseurs, mais, mais ils émettent toutefois encore beaucoup de particules particulièrement nocives pour les personnes qui les respirent. C’est la proportion des rejets de particules qui est désormais mieux mesurée par les appareillages de contrôle des centres de contrôle technique depuis le 1er juillet 2022. Les voitures qui émettent moins de 250.000 particules fines par cm3 n’ont rien à craindre et obtiennent une carte verte. Mais les moteurs Diesel qui produisent entre 250.000 et 1 million de particules fines par cm3 reçoivent, eux, un avertissement indiquant un dysfonctionnement et un nécessaire nettoyage, voire remplacement. Enfin, les véhicules qui émettent plus d’un million de particules par cm3 sont immédiatement recalés. Les propriétaires disposent alors d’un an pour remédier au défaut ou se séparer de leur voiture.
Mention sur le certificat de conformité
Naturellement, cette situation est source de beaucoup de confusion et la ministre de la Mobilité, Lydia Peeters, souhaite dès lors la mise en place d’une base de données qui indiquerait exactement combien de particules chaque véhicule est censé émettre. Il est prévu que cette valeur soit également mentionnée sur le certificat de conformité pour mieux informer les consommateurs, afin qu’ils puissent intervenir plus rapidement ou faire un meilleur choix d’achat. La députée Sofie Mertens a également demandé que cette donnée soit inscrite sur le Car-Pass utilisé lors de la vente d’une voiture d’occasion.
Bien entendu, ces problèmes se posent également à Bruxelles et en Wallonie, où la période de réparation est aussi fixée à 12 mois pour les véhicules considérés comme défaillants.
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