Depuis quelques années, l’environnement est au centre de toutes les attentions. Et à juste titre d’ailleurs, car le réchauffement climatique n’est plus à contester et il constitue une menace à prendre très au sérieux si on souhaite que notre planète reste viable pour les générations futures. Dans ce cadre, il est nécessaire de passer au crible tous les aspects de nos modes de vie et d’agir à grande échelle afin de réduire notre empreinte carbone et la pollution atmosphérique responsable de la dégradation de notre santé.
D’autres coupables que le Diesel
Dans le domaine des transports, le coupable le plus évident de cette situation est aussi le plus visible : l’automobile et en particulier le moteur Diesel, un « mauvais élément » qui vient d’ailleurs d’être éradiqué ou presque avec l’imposition en Europe à relativement courte échéance de la voiture électrique. Mais cela résoudra-t-il pour autant tous les problèmes liés aux transports ? Certainement pas. Car outre les émissions des moteurs à combustion, il existe plusieurs autres sources de pollution émanant de nos transports. Et bien qu’elles soient moins connues, elles n’en sont pas moins nocives.
En premier lieu, il faut citer les pneus et les freins qui, par leur frottement mécanique, s’usent constamment en répandant en grandes quantités des particules microscopiques dans l’environnement. Cette forme de pollution est pratiquement invisible, mais elle est extrêmement nocive, comme le démontre une étude menée par l’université de Yale et qui prouve que 78% des microplastiques présents dans les océans proviennent en réalité du caoutchouc synthétique des pneus.
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Cette même conclusion est aussi tirée par l’organisme britannique Emissions Analytics, qui indique que les pneus des automobiles émettent chaque année plus de 5,4 millions de tonnes de particules fines dans le monde, dont plus de 180.000 tonnes terminent leur course dans les océans. Cette réalité est franchement inquiétante, car ces particules sont tellement microscopiques qu’elles pénètrent dans nos poumons, notre système sanguin et nos organes. Elles peuvent donc causer de graves problèmes de santé.
La voiture électrique plus polluante
Selon Emissions Analytics, les quatre pneus d’une voiture produisent en moyenne 1.000 milliards de particules ultrafines. Et un autre enseignement à tirer de cette étude tient dans le fait que les voitures électriques produisent en moyenne une masse de particules supérieure de +20% en raison de l’usure plus rapide des pneus qui découle du poids du véhicule, mais aussi de ses capacités d’accélération plus marquées. Cette étude interpelle donc et elle démontre que si la voiture électrique est plus économe en CO2 (car il existe toujours une empreinte carbone due à la phase de production, de recyclage et parfois d’utilisation si on ne roule pas 100% à l’énergie verte), elle ne résout aucunement les problèmes en termes de pollution atmosphérique dans le secteur des transports.
Et cela vaut aussi pour les voitures à moteur thermique modernes qui sont désormais filtrées et dont les freins et les pneus produisent plus de particules que la mécanique elle-même. Selon Emissions Analytics, la production de particules par les freins et les pneus serait même 100 fois plus élevée que celle du moteur. Il y a clairement là matière à réflexion, à l’heure où l’Europe pense à adoucir la norme Euro 7 pensée initialement qui, justement, se focalisait sur la limitation de production de particules au niveau des freins.
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