Lancé en 1966, le Ford Bronco est incontestablement une icône dans la catégorie des véhicules tout-terrain et a d’ailleurs intégré la crème de la crème du genre aux côtés du Jeep Wrangler ou du Land Rover Defender. Officiellement, ce modèle n’a jamais été commercialisé sur le marché européen et les rares exemplaires en circulation résultent de circuits d’importation parallèles. Après l’arrêt de la première génération, Ford a mis un certain temps à renouveler ce véhicule. Il aura fallu attendre 2020, mais avec la bonne nouvelle qu’il serait cette fois distribué partout dans le monde, même en Europe alors que la vague de l’électrification ne fait que commencer à déferler. Il fallait oser.
Cette fois, on y est : les premiers Ford Bronco peuvent être commandé, aussi chez les concessionnaires belges. Mais attention, il ne faudra pas tarder, car la disponibilité du modèle est manifestement limitée. Les intéressés ont donc intérêt à prendre les devants et se précipiter chez leur dealer.
Cela dit, l’importateur belge ne nourrit pas de grandes ambitions pour le Bronco sur notre territoire et tout le travail consiste donc à faire en sorte que les demandes soient satisfaites. Car, l’air de rien, il existe un public de vrais passionnés pour le Bronco qui l’utilise soit à des fins professionnelles ou récréatives ou qui souhaitent alors simplement ajouter un Bronco à leur collection d’automobiles.
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Un 6 cylindres qui ne manque pas de sel
En Europe, le Bronco est uniquement proposé avec un V6 essence de 2,7 litres qui développe 335 ch et 565 Nm. Il est associé à une boîte automatique à 10 rapports ainsi qu’à une transmission intégrale dotée d’une boîte de réduction (gamme courte). Cette combinaison permet d’obtenir un certain équilibre avec de bonnes performances sur l’asphalte, mais aussi en dehors ou le Bronco est parfaitement dans son élément, se montrant capable de surmonter à peu près n’importe quel obstacle.
Si en raison des perspectives de ventes limitées et de la tendance à l’électrification, le Bronco se décline chez nous en une unique version Ecoboost et une seule carrosserie 5 portes, la gamme proposée aux États-Unis est toutefois beaucoup plus large. Elle compte en effet une carrosserie 3 portes plus compacte, mais aussi un V6 3 litres de 400 ch ainsi que des versions… 4 cylindres dont un surprenant 1,5 litre développant 181 ch. On aurait pu penser que cette dernière version aurait été plus indiquée pour notre marché, mais chez Ford, l’électrification passe par la Mach E et le rôle du Bronco est tout à fait différent : il fait office d’ultime faire-valoir d’une époque qui est en train de se clôturer.
Une icône en tout-terrain
On s’en doutait : le Bronco reste un véhicule tout-terrain impressionnant, tant par ses capacités tout-terrain que par son style robuste et aventureux. Cette silhouette impressionnante s’accentue encore lorsqu’on ôte les panneaux de toit et les portes. Cette opération transforme en effet le Bronco en véritable voiture de plage ou de jungle qui laisse avec un goût particulièrement prononcé d’aventure.
Il faut noter la présence de plusieurs versions au catalogue et notamment la « Badlands » qui offre un peu plus que les autres avec la présence d’un différentiel à glissement limité (autobloquant), d’une barre stabilisatrice déconnectable à l’avant, d’amortisseurs Bilstein adaptatifs et de pneus tout-terrain plus larges. La finition « Outer Banks » se veut, elle, plus axée sur le confort et le luxe et elle s’identifie, entre autres, par ses marchepieds proéminents.
C’est la même ambiance spartiate qui prévaut à bord, où le style classique et dépouillé a été joliment combiné avec des éléments modernes, tels qu’un tableau de bord numérique et un écran tactile central de 12 pouces pour contrôler le système d’infodivertissement Sync 4 et afficher les images de la caméra à 360° qui s’avère très pratique lors de la pratique du tout-terrain.
Modèle haut de gamme
Aux États-Unis, il faut savoir qu’un Bronco de base coûte un bon 29.000 dollars, soit moins de 29.000 euros. En d’autres termes, le tarif est franchement très attractif. En Europe, par contre, Ford positionne ce véhicule comme un haut de gamme, ce qui se reflète dans le prix. Certes bien équipé, l’Outer Banks coûte déjà 76.700 euros, tandis que pour le Badlands plus radical encore, il faut débourser 4.000 euros de plus. Et c’est sans compter sur la lourde charge financière que représente le puissant V6 essence. Ford confirme ainsi le statut du Bronco, à savoir un produit de niche exclusif.
Conclusion
Le Ford Bronco reste incontestablement un excellent véhicule tout-terrain, mais au public cible restreint en raison de contraintes à l’utilisation (encombrement surtout), mais aussi d’un prix élevé et d’un régime taxatoire particulièrement défavorable. Dans le contexte actuel d’électrification, le Bronco se profile donc comme l’un des derniers représentants de la catégorie des véhicules tout-terrain purs et durs. Pour les amateurs du genre, il y a donc urgence de s’en procurer un.
Ford Bronco : fiche technique
Moteur : V6 essence suralimenté, 2.694 cm3, 355 ch, 565 Nm
Transmission : aux quatre roues
Boîte de vitesses : automatique, 10 rapports
L/B/H (mm) : 4.811/1.928/1.852
Poids à vide (kg) : 2.289
Volume du coffre (l) : 471-1804
Capacité du réservoir (l) : 79
0 à 100 km/h (sec) : 6,7
Vitesse maximale : 161 km/h
Consommation moyenne (WLTP) : 13,7 l/100 km
CO2 : 326 g/km
Prix : 76.700 euros
TMC : Flandre : 12.594,09 euros ; Wallonie et Bruxelles 4.957 euros
TC : Flandre : 1,132.58 euros ; Wallonie et Bruxelles 820,25 euros
Ecomalus Wallonie : 2.500 euros
- Modèle emblématique
- Capacités en tout-terrain
- Taillé pour l’aventure
- Prix élevé
- Flingué par les taxes
- Consommation importante
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