Plus de 150 ans d’histoire n’auront donc pas suffi à convaincre General Motors de maintenir Holden en vie. Fleuron de l’automobile australienne, Holden s’était fait un nom dans ses activités de sellerie dès 1856 avant de fabriquer des voitures à partir de 1908. Le groupe américain a expliqué son choix par la difficulté de maintenir une marque sur deux marchés (Australie et Nouvelle-Zélande) dans un contexte d’internationalisation et de fusion du marché.
Intégrée à General Motors en 1931, Holden continuera à construire ses propres modèles en profitant de la banque de pièces GM durant près de 80 ans, les exportant même parfois sur d’autres marchés comme les Etats-Unis ou le Royaume-Uni (Vauxhall VXR-8). Mais depuis une dizaine d’années, la gamme se compose de modèles puisés dans la galaxie d’autres marques de GM (principalement des Chevrolet, Opel et Isuzu) qui ne se distinguent plus que par leur badge spécifique.
Une politique déjà appliquée par le passé pour Pontiac et Oldsmobile, et qui s’est toujours soldée de la même manière : la disparition de la marque. Holden était en difficulté depuis plusieurs années, et l’arrêt de la production de la Commodore – modèle fétiche de la marque – qui marquait la fermeture pure et simple de l’usine (et donc la fin de la construction automobile dans le pays), a porté le coup de grâce.
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