Que ce soit en Seine-Maritime ou dans la région de Nantes en Loire-Atlantique, une nouvelle forme d’intersection routière voit le jour : le rond-point « cacahuète ». Concrètement, il s’agit toujours d’un rond-point tel que nous le connaissons, mais il adopte une forme allongée – en forme de cacahuète précisément – ce qui a pour effet de modifier profondément la dynamique de circulation.
Des avantages
L’air de rien, si les automobilistes les trouvent bizarres et plus longs à emprunter, les ronds-points « cacahuète » présentent en réalité de nombreux avantages. En effet, parce qu’ils sont plus longs, ils offrent une meilleure visibilité tandis qu’ils obligent aussi les automobilistes à réduire leur vitesse puisque l’infrastructure se présente davantage comme une chicane.
Ces ronds-points sont aussi mieux adaptés aux longs véhicules qui, parfois, peinent dans les petites infrastructures. Et ce n’est pas tout : la fluidité du trafic serait aussi optimisée en raison du plus grand éloignement entre les points d’entrée et de sortie du rond-point. Enfin, ces infrastructures en cacahuète seraient aussi moins chères à mettre en œuvre, car, elles nécessitent une empreinte au sol réduite tandis que, dans les zones bâties, elles permettent de ne pas venir empiéter sur des zones bâties qu’il faut alors éventuellement déplacer.
Rappelons que le principe du rond-point remonte aux années 1980 lorsqu’il a été importé d’Angleterre. Il permettait d’apporter plus de fluidité au trafic, mais aussi de réduire le nombre d’accidents, mais aussi les coûts d’exploitation puisqu’il n’y avait plus besoin de feux.
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