Le retour de la Fiat Topolino ne passera pas inaperçu. Car le revival ne reprend pas vraiment les codes originels de la 500 Topolino de 1937. Le nouveau modèle se veut une réinterprétation de la petite 500 de 1957 laquelle se serrait vue amputer de son capot. Cela dit, sous la carrosserie toute mignonne de cette nouvelle Topolino, ce sont bien les dessous techniques de la Citroën AMI que l’on retrouve. Et c’est bien la force du groupe Stellantis.
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Mais ça signifie aussi que cette Topolino n’est plus une vraie voiture, mais un quadricycle à motorisation électrique. Elle se veut donc aussi un engin de mobilité douce, une alternative à la voiture, comme le sont l’AMI et le Twizy qui avait ouvert (trop) tôt la voie vers ce type d’engins.
Plus Dolce Vita
Ce qui est clair, c’est que la Topolino se distingue de par son style. Il est résolument rétro au contraire de celui de l’AMI et il fait la part belle à la Dolce Vita. D’ailleurs Fiat commercialise en France et en Italie une version Dolcevita sur laquelle les portes sont remplacées par un petit cordon et le toit vitré par une toile. Autrement dit, l’engin parfait pour flâner au soleil et se rendre à la plage. La preuve ? La seule option proposée par Fiat est une petite… douchette qui permet de se rincer en sortant de l’eau salée. Surprenant ! À voir si cela sera aussi proposé en Belgique.
Car chez nous, les prix ne sont pas encore connus. Mais ils le sont en France et en Italie, ce qui nous donne une bonne indication sur la chose. Hors bonus, la petite Topolino s’affiche juste en dessous des 10.000 euros, soit 9.890 euros exactement. C’est évidemment sensiblement plus cher que pour l’AMI (7.990 euros), même si c’était attendu, car Fiat tente de plus en plus de se distinguer par un style à part et un certain art de vivre. En France, le modèle sera agrémenté d’un bonus écologique, ce qui fera fondre le prix à 8.990 euros. En outre, toujours sur le marché français, une formule de location longue durée sera aussi proposée, et ce sans apport : 59 euros par mois sur 36 mois et 15.000 km. Dans les mêmes conditions, on peut s’offrir dans l’Hexagone une AMI à 22,98 euros par mois, mais après un apport initial de 3.364 euros.
Un coût justifié ?
On peut se demander si le prix proche des 10.000 euros est justifié pour cette Topolino, car les caractéristiques de l’AMI n’ont pas changé : 6 kW pour le moteur, 5,5 kWh pour la batterie, 45 km/h maximum et 75 km d’autonomie moyennant une recharge qui dure 4 heures. Mais la clientèle fera probablement fi de ce tarif supérieur, car 4.500 précommandes ont déjà été enregistrées alors que l’AMI s’est écoulée à 43.000 exemplaires depuis son lancement. Oui, la Topolino a toutes les chances de cartonner. Rendez-vous début 2024 pour les premières livraisons. Ils sont forts chez Fiat !
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