Pour 25% des sondés, le bruit s’apparente à une agression insupportable au quotidien et 20% estiment que c’est une gêne qui ne fait qu’augmenter avec le temps qui passe. À côté de cela, 5% identifient la nuisance sonore à un bruit de fond supportable, mais fatigant. Seuls 22% des personnes interrogées indiquent qu’elles ne font pas attention aux bruits qui les entourent tandis que 17% estiment que le niveau sonore est supportable.
Un besoin de quiétude
Seuls 28,2% des personnes interrogées affirment être satisfaites de leur environnement sonore, mais 56,7% sont au contraire insatisfaits et gênés par le bruit. 88% du panel évoquent un besoin de quiétude, tandis que 76% se disent régulièrement gênés par le bruit. Pour 38% des personnes sondées, la source de bruit la plus gênante est le trafic routier (voitures, camions, moto). Et c’est le bruit de fond qui est le plus pointé du doigt en tout cas pour les voitures ou les poids lourds.
Pour les motos, c’est différent et ce sont les pétarades ou les coups de klaxon qui sont les principales sources de nuisances. Il faut noter que le trafic aérien a aussi sa part de responsabilité (21%), tout comme le… voisinage (9,4%) ou encore les chantiers (3,4%) ou les animaux domestiques (2,6%).
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Limiter la vitesse des voitures ?
Cela dit, l’enquête montre aussi que la pollution sonore n’est pas la pire aux yeux des répondants. Elle figure en effet en quatrième position après le réchauffement climatique, le déclin et la disparition des espèces et la pollution de l’air. Cela dit, 51% des répondants indiquent aussi que la pollution sonore nuit au bien-être, au sommeil (45%) ainsi que l’hypertension (37%, mais moins évident à mesurer) et le stress (37%).
L’enquête posait aussi la question des solutions à apporter pour solutionner la pollution sonore. Et 55% des interrogés estiment que c’est la vitesse qu’il y a lieu de réduire, notamment par le biais de davantage de contrôles et d’aménagements de zones de quiétude (44%). Certains répondants évoquent aussi la limitation des véhicules privés en encourageant des modes de transport alternatif (42 %) ou encore l’incitation à acheter des véhicules moins bruyants (39 %). Par contre, les répondants ne savent pas vraiment à qui s’adresser pour réduire la pollution sonore : la police ne pèse que pour 11% des réponses et les autorités communales pour 17%.
Voilà donc une étude intéressante qui, pour l’échantillon, porte sur les réponses de 1.289 personnes. Par contre, pas moyen de savoir quelle proportion de l’échantillon vit en ville. Car, entre villes et campagnes, la différence de perception peut évidemment être totalement opposée.
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