Cette année, après deux ans de pandémie, les Belges ont décidé massivement de reprendre la route des vacances. Cela dit, avant d’atteindre son lieu de villégiature, il y a d’abord – et souvent – un long trajet à accomplir, du moins lorsqu’on choisit de se rabattre sur la voiture. VIAS nous apprend que ceux-là préfèrent rouler de nuit. Ils seraient en effet 60% à opter pour un trajet de nuit plutôt que de jour, car ce trajet nocturne serait plus propice à la détente, moins exposé aux potentielles fortes chaleurs et, évidemment, moins chargé d’un point de vue trafic routier.
Le facteur « trafic » ou « embouteillages » reste évidemment la variable la plus déterminante pour ce choix, car il a tendance à augmenter ces dernières années comme le montrent souvent les organismes tels que Bison futé par exemple qui alertent régulièrement sur les potentielles difficultés sur les routes. Bien entendu, ceux qui voyagent aussi avec des enfants apprécient aussi de rouler la nuit, car ceux-ci sont bien souvent assoupis, ce qui permet un voyage plus serein.
Le Belge n’est pas le seul
Apparemment, les Belges ne sont pas les seuls à apprécier voyager la nuit. D’autres populations européennes sont en effet du même avis. Certains pays sont même encore plus partisans de ce mode de voyage comme les Français, les Anglais ou les Italiens (68%), les Allemands et les Grecs (72%) et les Slovaques (75%). Cette proportion laisse d’ailleurs songeur quant à la réduction des embouteillages…
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Cela dit, les Belges pèsent pour la majorité lorsqu’il s’agit de s’accorder une pause ou une sieste sur le trajet. Ils sont en effet 76% à l’envisager ou à le faire, contre 58% au reste des pays de l’Union. Interrogé par L’Avenir, VIAS indique toutefois que le Belge a tendance à s’arrêter après seulement 3 heures de route, alors que notre corps ne peut pas rester valablement concentré aussi longtemps. Une pause est en effet recommandée toutes les 2 heures maximum. Ce phénomène de baisse de la concentration est pourtant ressenti par les conducteurs puisque 26% avouent déjà avoir eu l’impression de s’assoupir tandis que 17% avouent avoir empiété à cette occasion sur la bande d’arrêt d’urgence. C’est dire…
Changer de conducteur
Deux vacanciers sur trois indiquent aussi changer de conducteur en cours de trajet pour éviter cette baisse de la concentration (65%). Il est clair que travailler en équipe dans ce contexte peut être intéressant, surtout lors du départ lorsqu’on part chargé de la fatigue de plusieurs mois d’activité professionnelle.
On rappellera qu’il est important de s’arrêter dans un endroit calme et sûr lorsqu’on tient à se reposer. La sécurité est importante, car les malfrats profitent souvent des vacanciers qui, sur la route, sont déjà en état de décompression. VIAS recommande de limiter la sieste à une vingtaine de minutes pour éviter de tomber dans une phase de sommeil profond dont on aura des difficultés à s’extirper par la suite. Autre conseil de l’Institut qui surprendra celui-là : boire un café ou un coca avant de faire sa pause, car ces substances feront effet après… 20 minutes justement. Bonnes vacances !
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