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ESSAI Peugeot Metropolis: au boulot

Avec son train avant à deux roues, le Metropolis, en plus d'être accessible aux permis B, serait-il la solution idéale pour affronter l'hiver?

Manu Delvosal | Publié le 26 mars 2018 | Temps de lecture : 9 min

Après l’X-ADV et l’AK 550 décrits dans les pages précédentes, c’est à mon tour de vous parler d’un autre scooter mais à trois roues celui-ci. Habitant la région namuroise et me rendant quotidiennement à Bruxelles, j’ai opté pour le Peugeot Metropolis dont la roue supplémentaire offre  un gage de sécurité non négligeable sur routes glissantes. Pluie (beaucoup), vent (souvent), neige (parfois), les mois de décembre et janvier n’ont pas été très ensoleillés.


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Début décembre

Je prends possession de ma monture hivernale, le Peugeot Metropolis 400 dans sa version sportive (RX-R). Sa robe noir mat et rouge lui confère un certain cachet. Le compteur affiche 8.012 km et je remarque tout de suite le plexi fumé, réglable en hauteur, sans outil, et plus court que sur la version RS. Le plancher plat est rehaussé d’un habillage en aluminium et les roues avant en alliage 13'', sont censées alléger la direction. On se souvient que, lors de sa sortie en 2013, le premier opus Métropolis était équipé d'un train avant en 12''. Lourd et manquant de précision, il avait essuyé pas mal de critiques. Les suspensions ont également été revues, ainsi que les disques de freins avant de 230mm au lieu de 200. On notera bien sûr, l'apport de L'ABS. Le tableau de bord ne change guère, deux cadrans analogiques cerclés de chrome à compte-tours inversé (l'aiguille allant de droite à gauche). Au centre, un pavé numérique distille toutes les infos nécessaires et, fait assez rare sur un scooter, on y retrouve le contrôle de la pression des pneus.

Le Metropolis conserve son système de démarrage main-libre avec “Smart-key” et son frein de parking électronique. Particularité sur les scooters 3 roues, un 3e frein indépendant sous forme d'une pédale est installé sur le plancher et agit simultanément sur les freins avant et arrière. Un nouveau bouton a fait son apparition au commodo droit, qui permet de modifier la sensibilité du contrôle de traction. Sur le côté gauche du tablier, on dispose d'un petit rangement équipé d'une prise USB qui se verrouille dès qu'on s'éloigne du scooter, et sous le guidon on retrouve un vide poche plus conséquent. Sous la selle, le coffre manque de profondeur et ne pourra accueillir qu'un casque demi jet ou un petit sac à dos. Le deuxième coffre tout à l'arrière me permettra d’y ranger mon intégral durant mes heures de travail. Ces deux coffres communiquent, très pratique pour y poser ses baguettes du dimanche matin.


Bruxelles, itinéraire bis

Habitant Jambes (à côté de Namur) mais travaillant à Bruxelles, j’emprunte le plus souvent possible la nationale Namur-Nivelles avant de braquer à droite sur la chaussée de Waterloo au détriment de l’E411. Mon bureau situé dans la forêt de Soignes m’évite déjà de devoir traverser le centre-ville. Les longues lignes droites qui coupent les immenses cultures en direction de Mazy me permettent, alors que tout le monde dort encore, de pousser le Metro à sa vitesse maximale, 130 km/h (au GPS). A cette vitesse, la direction est légère et les 280 kg de la machine se promènent un petit peu sur ma bande de circulation. Ça manque de précision mais ça m’incite dès lors à garder les yeux grands ouverts malgré l’heure matinale et la nuit noire qui m’enveloppe toujours. Une fois sur la chaussée en direction de Bruxelles, je respecte scrupuleusement les limitations de vitesse vu le nombre de radars installés à l’approche de la capitale. La double suspension avant (Dual Tilting Wheels) est censée proposer une meilleure absorption du relief que sur un scooter traditionnel.



Dans les faits, la rigidité reste de mise et il vaudra mieux ralentir avant de négocier un dos d'âne par exemple. Je me faufile aisément dans la circulation et remonter les files de voiture demande à peine plus d'attention qu'avec un scooter classique. Les fréquents arrêts seront facilités par le blocage du train avant via une commande sur le commodo droit pour s’immobiliser sans poser les pieds au sol. Les conditions froides et humides ont mis à l'épreuve les pneus Michelin Citygrip. S’ils s'avèrent excellents sur routes sèches, sur le mouillé et en pleine charge, le Metropolis m'aura gratifié de quelques jolies dérobades, mais j’en garde le contrôle grâce à la stabilité du train avant. Le traction-control aurait mérité un meilleur calibrage. Notons également une consommation moyenne de 5 l/100 km ce qui nous donne, avec un réservoir de 13,5 litres, un passage à la pompe tous les 200 km.

Conclusion

Certains matins, alors que la météo était franchement mauvaise, j'ai sorti le Metropolis alors qu’un scooteur classique serait certainement resté au garage. Beaucoup se souviennent de ce lundi 11 décembre où Bruxelles était recouvert de neige. Le Metropolis a sauvé ma journée !

Prix : 9.299 euros TVAC


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