Interrogé par Sud Presse, VIAS s’est félicitée d’une telle décision par la voix de son porte-parole Benoît Godart. Selon l’ex-IBSR, un défaut technique serait à l’origine de 0,3 à 5% des accidents impliquant un deux roues, qui ont fait 518 blessés l’an dernier. « Même si cela ne va pas révolutionner la sécurité routière, une telle obligation est une bonne chose, explique Benoît Godart, « Le nombre de tués chez les motards n’a quasiment pas évolué au cours des cinq dernières années. Cette situation contraste avec celle des occupants de voitures pour lesquels nous constatons une diminution de 30 % au cours de la même période ».
Les modalités exactes doivent encore être mises au point, notamment la périodicité du contrôle et les véhicules qui seront concernés (tout le parc roulant ou seulement les immatriculations à partir de 2022).
La police n’y voit pas d’intérêt
Autre son de cloche dans la DH, qui a interrogé Bertrand Caroy, responsable du service circulation de la zone de police boraine, rendu « célèbre » par l’émission Enquête diffusée sur RTL TVI et motard émérite. « Il faut attendre de voir comment tout cela sera mis en pratique » y explique-t-il, mais il relativise l’intérêt de la mesure, précisant n’avoir jamais, au cours de sa carrière, contrôlé de moto dans un état jugé « lamentable ». « Ce serait en revanche une excellente chose pour les cyclomoteurs et les quadricycles légers […] Il n’est pas rare de constater que les freins sont totalement dysfonctionnels » peut-on encore lire.
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