Audi élargit sa gamme de véhicules électriques avec l’ajout de deux nouvelles versions d’entrée de gamme pour l’A6 e-tron. L’objectif du constructeur est évidemment de vendre alors que le marché de la voiture électrique – trop cher – est en difficulté. Il s’agit donc de sortir les armes et de, surtout, faire de l’ombre à la concurrence que sont toujours les BMW i5 et Mercedes EQE berline.
De ce fait, la version Sportback de l’A6 e-tron démarre à 64.900 euros et à 66.550 euros pour l’Avant. La puissance atteint 286 ch et l’autonomie 624 km pour la version Sportback et 595 km pour le break (chiffres WLTP). Des prestations plutôt intéressantes quand on sait que la BMW i5 eDrive40 s’affiche à 73.700 (340 ch, 582 km) et la Mercedes EQE berline à 71.390 (245 ch, 659 km).
Prix cassé ?
Évidemment, pour ceux qui espéraient pouvoir accéder à une A6 e-tron pour 50.000 euros, c’est raté ! Cette berline premium reste donc chère, mais moins il est vrai qu’une Tesla Model S, certes un peu plus grande, mais qui démarre à 93.980 euros.
L’A6 e-tron de base conserve toutefois certaines caractéristiques techniques intéressantes, comme le réseau en 800 V qui permet d’atteindre une puissance de recharge maximum de 270 kW et donc de pouvoir récupérer jusqu’à 290 km en seulement 10 minutes de recharge. Ou 80% en 21 minutes. De quoi rendre les longs trajets plus pratiques.
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Des versions plus chères aussi
En parallèle des versions de base et propulsion de l’A6 e-tron, Audi propose une déclinaison plus puissante et équipée de la transmission intégrale Quattro. Affichée à 81.900 euros pour la Sportback et à 83.550 euros pour l’Avant, cette version intégrale embarque une batterie de 100 kWh et développe 429 ch. L’autonomie atteint 714 km pour la Sportback et 682 km pour l’Avant, un niveau qui devient franchement intéressant.
On l’a dit, l’objectif d’Audi est de se positionner face à la concurrence, spécialement sur le marché des flottes tant que la déduction est encore maximale et que les entreprises acceptent dès lors des budgets plus conséquents. Mais, il ne faut pas se leurrer : ceci n’aura qu’un temps et lorsque les taux de déductibilité diminueront, les chefs d’entreprises et les gestionnaires de flottes se montreront un peu plus regardants sur les prix (elle tombera à 95% en 2027, à 90% en 2028, à 82,5% en 2029, à 75% en 2030 et à 67,5% en 2031).
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