J’ai toujours été fasciné par les trottinettes électriques depuis les premières que j’ai croisées en rue, il y a quelques années. À L’époque, les machines partagées n’étaient pas encore arrivées dans ma région et je me contentais d’essais lus sur le Net. Un jour, en faisant des courses dans une enseigne d’électro-ménager bien connue, je « tombe » sur la Xiaomi (prononcez « Chiaomi ») M365 qui était disponible à l’essai et en promotion ! Évidemment, après quelques aller-retours dans le rayon, je tombe sous le charme et je ne peux résister à l’acheter, gêné comme un gamin qui a fait une grosse bêtise. Vendue aux alentours des 350 €, cette machine est le meilleur rapport prix-prestations pour ce petit budget. Evidemment, il y a mieux mais c’est aussi beaucoup plus cher (1000 à 2500 €). Depuis son achat, je m’en sers beaucoup pour mes petits déplacements quotidiens ; c’est très pratique et amusant, il faut le reconnaître ! Lorsque je roule à vitesse maximale (25 km/h), j’ai une autonomie d’environ 15 à 20 km, ce qui n’est pas formidable, mais suffisant.
L’enfer, ce sont les autres
Si la trottinette électrique (essentiellement partagée) fait régulièrement les choux gras d’une presse généraliste avide de sensationnalisme à cause de la bêtise humaine, d’une utilisation inadaptée et de l’absence de règles, elle souffre également d’infrastructures routières inadaptées, qui rendent sa pratique dangereuse. En ce qui me concerne, je quitte ce parking de supermarché (où j’abandonne la Kona) pour me diriger vers mon domicile. Pour ce faire, je dois emprunter une nationale très fréquentée bordée par de nombreux commerces et disposant d’une piste cyclable. Celle-ci s’avère malheureusement très mal conçue car elle serpente entre les trottoirs et la chaussée, tout en évitant de nombreux obstacles (abribus, etc. par-dessus le marché).
Dotée de petites roues et dépourvue de suspensions, ma trottinette n’apprécie ni les bordures, ni les joints de dilations du tarmac qui sont autant de risques de chutes. Le port du casque est donc fortement conseillé. Pour ne rien arranger, le problème vient également du comportement des autres usagers de cette nationale. Entre les piétions qui attendent le bus sur la piste cyclable et qui rechignent à bouger même lorsque vous usez de la sonnette, les automobilistes qui se garent sans vergogne dessus et ceux qui s’en servent comme rampe de lancement avant d’aborder la chaussée, les dangers sont omniprésents. Ces quelques kilomètres à parcourir ne sont pas une partie de plaisir. Le problème est qu’il faudra faire ce même trajet en sens inverse dans deux heures pour récupérer la voiture. La vie n’est pas un long fleuve tranquille…
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