Une semaine en électro-mobilité : Un enfer ! (PARTIE 4)

L’utilisation d’une voiture électrique nécessite beaucoup de discipline. Malgré toutes les précautions nécessaires, un grain de sable peut très vite bloquer la machine du quotidien. De quoi vite perdre patience !

Publié le 5 septembre 2019
Temps de lecture : 3 min

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Une semaine en électro-mobilité : Un enfer ! (PARTIE 4)

Après cinq jours d’utilisation des moyens de transport électriques, nous voilà déjà le week-end ! Ces derniers temps, je ne suis jamais autant allé au supermarché, pour charger la voiture évidemment… La Kona a beau avoir une belle autonomie (430 km), la peur de la panne sèche motive ces recharges incessantes. C’est là le problème numéro un de la voiture électrique : cette dernière nécessite une discipline de fer, sinon c’est très vite la galère.

Là où vous pourrez faire le plein partout et n’importe quand avec un véhicule « classique », vous devez toujours tout prévoir avec une électrique. Heureusement, la météo était clémente pendant l’essai, mais je n’ose imaginer la contrainte que provoque son utilisation en hiver, ou par pluie battante. Force est de constater que le confort a fait un très net progrès en arrière par rapport aux véhicules à carburants fossiles. Un comble pour des voitures qui sont pourtant bien plus chères à l’achat !

Imprévisible

Dimanche, j’ai prévu de rendre visite à de la famille dans la Vallée de la Semois. En tout, le périple représente +/- 300 km aller-retour au départ de mon domicile. Puisque j’ai 430 km d’autonomie totale après une charge complète au préalable, l’opération est possible sans problème, en théorie du moins. Méfiant de nature, je décide d’opter pour le mode Eco de la Kona de façon à consommer le moins possible. Dans cette optique également, je fais l’impasse sur la climatisation alors qu’il fait 30 degrés. Fonctionnant au moyen d’une pompe à chaleur, celle-ci est énergivore.

C’est donc transpirant et sourd que j’arrive à ma sortie d’autoroute. Si la voiture n’a pas beaucoup consommé jusque-là, le relief accidenté de la région entame méchamment l’autonomie de la Hyundai. Arrivé à destination, il me reste 255 km. Pour le retour, je décide d’utiliser l’air conditionné au vu des fortes températures. Avec le cruise-control enclenché à 120 km/h, il ne reste plus que 29 km d’autonomie lorsque je me gare devant mon domicile, ce qui ne me laisse pas une grande marge. Moralité de l’histoire : mieux vaut anticiper l’imprévisible. L’autonomie d’une voiture électrique peut fortement varier en fonction de plusieurs paramètres comme le relief du terrain, l’utilisation de périphériques électriques ou les variations de vitesse. Autant le savoir !

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Par Maxime Hérion Journaliste

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