Jusqu’ici, seule la Flandre accorde une prime à l’achat pour favoriser la transition des particuliers vers les voitures électriques. La Wallonie n’a rien prévu de tel. Mais ça pourrait changer, car plusieurs partis politiques prennent l’engagement de créer une aide.
Politique
Au départ, la Wallonie souhaitait instaurer une immense zone de basses émissions (LEZ) pour éliminer progressivement les voitures les plus polluantes. Il n’en sera rien. Le décret a été abrogé, ce qui signifie que toutes les voitures peuvent circuler librement, quel que soit leur niveau d’émissions. Une victoire ?
Conserver ou supprimer les voitures de société ? La question a été abordée à maintes reprises, mais jusqu’ici, aucune décision n’a encore été prise et le système perdure. Pourtant, selon un sondage de Het Laatste Nieuws et VTM Nieuws, 60% des Flamands interrogés se disent prêts à supprimer ce régime.
En Belgique, les tarifs des amendes sont fixés par la loi. Sauf que certains politiques voudraient que les règles changent et que les amendes soient calculées au prorata des revenus du contrevenant. Réaliste ?
L’échéance de 2035 a été fixée pour le passage à la voiture électrique en Europe. Mais plusieurs voix s’élèvent pour dire que cette date est irréaliste. C’est le cas de la Cour des comptes européenne qui pense que l’Union risque bien de « perdre son pari ».
L’Union européenne a ouvert une enquête pour étudier les subsides octroyés par Pékin à ses propres constructeurs automobiles pour les rendre plus compétitifs. Les premiers résultats montrent un important transfert de fonds. Mais la Chine accuse aujourd’hui l’Europe d’utiliser des informations « faussées et non objectives ».
Il y a quelque temps, une réduction de la vitesse de 120 à 100 km/h sur les autoroutes avait été proposée. C’était au plus fort de la crise de l’énergie et cette mesure ambitionnait de réduire la consommation des véhicules. Voilà que cette initiative refait surface, proposée dans le programme d’un parti politique.
Les choses ne vont pas bien pour Audi Brussels, une des dernières usines automobiles du pays. Alors que près de 400 intérimaires ont été remerciés, le gouvernement De Croo organise une rencontre avec la direction pour tenter de trouver des solutions de long terme et ainsi éviter la fermeture.
À partir de janvier 2025, la Région bruxelloise devait interdire la circulation des Diesel Euro 5. Mais cela n’arrivera peut-être pas, car, après Touring, plusieurs partis politiques appellent à ne pas priver les citoyens de leur moyen de transport. Une vraie marche arrière ou un simple appel du pied électoraliste ?
Obligatoires, les systèmes d’appel d’urgence installés dans toutes les automobiles pourraient coûter des milliards d’euros. Car les opérateurs télécoms veulent supprimer les réseaux 2G et 3G sur lesquels fonctionnent ces dispositifs.
La Commission européenne s’est penchée sur les consommations réelles de nos voitures et elle les pointes du doigt. Certes, la différence entre consommation réelle et théorique est une évidence, mais celle-ci serait particulièrement marquée dans le chef des hybrides rechargeables.
Dans le calendrier d’élimination des véhicules polluants, Bruxelles a prévu d’interdire la circulation de toutes les voitures Euro 5 Diesel à partir du 1er janvier 2025. Sauf que les choses pourraient peut-être changer, Touring ayant demandé un moratoire.
Les voitures électriques continuent d’être trop chères dans leur forme actuelle. Certains industriels prônent dès lors un changement de modèle et l’adoption dans nos contrées des petites kei cars japonaises dans leur version électrique ce qui pourrait ramener à des voitures vendues autour des 10.000 euros. Mais est-ce viable ?
Le Parlement européen a donc voté en faveur d’une norme Euro 7 adoucie. Mais l’autorité européenne a aussi légiféré dans d’autres matières et notamment dans celle relative à la garantie d’une durée de vie minimale pour les voitures électriques.
Nombreux sont les politiciens qui rêvent d’une ville sans voiture. Et, progressivement, ceux-ci y parviennent, notamment en élargissant et en durcissant les zones de basses émissions. Mais une ville sans automobile est-elle vraiment envisageable ? A priori, rien n’est impossible, mais l’absence totale d’automobile pourrait poser bien des problèmes, quoi qu’on en pense.