L’Europe a donc décidé d’augmenter les droits de douane sur les voitures importées de Chine. À partir du 1er juillet, ceux-ci augmenteront entre 17 et 38% sur tous les produits importés. Mais les constructeurs ne semblent pas disposés honorer la facture qui va être reportée sur les automobilistes.
Politique
Les élections du 9 juin 2024 sont passées. Les partis gagnants vont former un gouvernement et s’installer au pouvoir. Et mettre en œuvre les propositions qui figuraient dans leur programme. Ce qui signifie donc que le permis à points, les caméras pour traquer l’usage du portable au volant ou le permis numérique verrouillable à distance sont des sujets qui vont faire partie des prochaines discussions.
À la veille des élections européennes, la mobilité est au centre de toutes les attentions. La législature actuelle a décidé de sortir des voitures thermiques en 2035. Mais cela se ferait-il effectivement ? En tout cas, une chose est sûre : l’Europe possède un vrai pouvoir sur l’industrie automobile et elle est capable d’autoriser ou de faire retirer un ou plusieurs modèles du marché. Et ce pour des raisons très variées. Mais est-ce vraiment au bénéfice des automobilistes ?
Tout porte à croire que l’Europe doit se préparer à une déferlante de voitures chinoises sur son marché. Certains appellent à une réaction des autorités, comme celle d’augmenter les droits de douane. Mais ceux-ci devraient être carrément démesurés recommande une étude.
Jusqu’ici, seule la Flandre accorde une prime à l’achat pour favoriser la transition des particuliers vers les voitures électriques. La Wallonie n’a rien prévu de tel. Mais ça pourrait changer, car plusieurs partis politiques prennent l’engagement de créer une aide.
Au départ, la Wallonie souhaitait instaurer une immense zone de basses émissions (LEZ) pour éliminer progressivement les voitures les plus polluantes. Il n’en sera rien. Le décret a été abrogé, ce qui signifie que toutes les voitures peuvent circuler librement, quel que soit leur niveau d’émissions. Une victoire ?
Conserver ou supprimer les voitures de société ? La question a été abordée à maintes reprises, mais jusqu’ici, aucune décision n’a encore été prise et le système perdure. Pourtant, selon un sondage de Het Laatste Nieuws et VTM Nieuws, 60% des Flamands interrogés se disent prêts à supprimer ce régime.